Pour tout ce qui est population, étrangers, immigration, ce n’est pas trop compliqué : l’INSEE
• pourcentage d’étrangers : chiffres du recensement
▻http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02131
• immigration : vraisemblablement les chiffres des premiers titres de séjour délivrés annuellement (c’est plutôt autour de 200 000)
▻http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=TITSEJ
• émigration : peut-être à partir du chiffre précédent et du solde migratoire (+54 000)
▻http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1429
• d’où viennent les immigrés : formulation peu claire, il y a deux statistiques
par nationalité
▻http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=etrangersnat
par pays de naissance
▻http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=immigrespaysnais
(c’est plutôt la deuxième)
• motifs d’immigration : même source que l’immigration
▻http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=TITSEJ
(les chiffres sont identiques, mais la motivation divers de l’Insee se retrouve probablement sous le nom de travail…
• pour les coûts et les bénéfices, ce sont des études spécifiques. J’ai vu passer, mais cette approche de boutiquier me gonfle tellement que je ne retiens pas…
Je n’ai pas vu le débat, mais, normalement l’argument évident de l’avocat du diable, c’est que tous ces chiffres sont bien gentils, mais qu’ils ne traitent que des immigrés légaux (cf. premiers titres de séjour délivrés) et la « marée », elle est forcément illégale. Et là, on peut se lâcher puisqu’étant illégale elle échappe aux comptages et se prête donc à tous les fantasmes…
D’après WP ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Étranger_en_situation_irrégulière#En_France
Il est, par définition, difficile de connaître le nombre d’étrangers en situation irrégulière présents sur le territoire national. Les estimations varient. Pour 2004, la Direction centrale du contrôle de l’immigration et de la lutte contre l’emploi clandestin (Diccilec) avance le chiffre de 200 000 irréguliers mais, de son côté, le Bureau international du travail (BIT) estime qu’ils sont 400 000.
Pour un ténor de l’extrême-droite, il faut bien multiplier ces nombres par 10… Mais lui et ses semblables se gardent bien d’envisager de citer une quelconque référence.