Des chiffres et des calculs d’apothicaire, en veux-tu ? en voilà. La presse capitaliste sanctifie le PIB.
Réduire les limitations de vitesse, c’est freiner la croissance et l’emploi
▻http://www.latribune.fr/blogs/cercle-des-ingenieurs-economistes/20140103trib000807759/reduire-les-limitations-de-vitesse-c-est-freiner-la-croissance-et-l-emploi
Lorsque l’on présente cette mesure, on évoque son impact positif sur l’effet de serre et sur le nombre de morts et de blessés épargnés (qui n’y serait pas favorable !) mais jamais son impact négatif sur le fonctionnement de notre économie. Or, elle aura un fort effet dépressif sur l’économie du pays alors qu’existe toute une panoplie de mesures qui savent concilier écologie, sécurité et vitalité économique, auxquelles il convient d’accorder, bien entendu, la priorité.
Je ne suis pas entré dans le détails des données prises en compte et des calculs malaxant ces données en une bouillie pour décideurs économiques. Je laisse cela aux jeunes têtes pensantes des écoles de commerce.
Ce débat sur la vitesse légale ne prends en compte qu’une variable : la vitesse individuelle de chaque véhicule alors qu’il faudrait raisonner en terme de flux, en fait le nombre de véhicules passant en un point donné en unité de temps. Plus ce nombre augmente, plus l’effet de saturation se fait sentir (embouteillages) et plus le risque d’accident est grand : non respect des distances de sécurité, perte de patience des conducteurs, abaissement de la vigilance dû à une vitesse trop faible (somnolence sur autoroute par exemple).
Le journal « la Tribune » aurait-il l’intention de faire croire que le gouvernement est devenu décroissant ? Je pense plutôt que nos décideurs n’assument aucunement une vraie politique de transport public : transports urbains (bus, tram) et liaisons inter-territoriales (le bon vieux train omnibus ou l’autocar).