• Disparition d’Ariel Sharon - Communiqué de la présidence de la République française http://www.elysee.fr

    Publié le 11 Janvier 2014
    Ariel SHARON, ancien Premier ministre d’Israël, a été un acteur majeur dans l’histoire de son pays. Après une longue carrière militaire et politique, il a fait le choix de se tourner vers le dialogue avec les Palestiniens. Je présente mes condoléances sincères à sa famille et au peuple d’Israël.

    #Sharon #Hollande

    • et si ! et si ! et si !

      Décès d’Ariel Sharon
      par Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste
      http://www.parti-socialiste.fr/communiques/deces-dariel-sharon

      Le Parti socialiste a appris la mort d’Ariel Sharon après huit années passées dans le coma.
      Ariel Sharon a marqué profondément la vie politique de son pays. Après avoir été un faucon, il avait finalement décidé de rompre avec son parti le Likoud pour former son propre parti et entamer, comme premier ministre d’Israël, des pourparlers de paix avec Mahmoud Abbas en 2004 et décider le retrait de Gaza en 2005.
      Le Parti socialiste reste convaincu de la nécessité d’une solution de paix négociée entre israéliens et palestiniens reposant sur deux Etats dans des frontières sûres et reconnues.
      Le Parti socialiste présente ses condoléances à la famille d’Ariel Sharon et au peuple israélien.

    • Il est quand même extraordinaire de prétendre que le « retrait » de Gaza était un geste en faveur de la paix alors que le principal aide du criminel disait exactement le contraire,
      http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A11236-2004Oct6.html

      The disengagement plan “supplies the amount of formaldehyde that is necessary so there will not be a political process with the Palestinians,” Weisglass said.

      By pulling out of Gaza and unilaterally redrawing the boundaries, Weisglass said, “you prevent the establishment of a Palestinian state, and you prevent a discussion on the refugees, the borders and Jerusalem.” From the horse’s mouth.

    • C’est vrai : la grande congélation.

      8 octobre 2004
      La Grande Congélation
      Par Ari Shavit /

      Je ne vois toujours pas en quoi le plan de désengagement pourrait y changer quoi que ce soit ?
      Quelle était son aspect le plus important, de votre point de vue ?

      "Le plan de désengagement, c’est le milieu de conservation de la séquence principale. C’est la bouteille de formol dans laquelle vous mettez la formule du président (Bush) afin de pouvoir la conserver pendant très très longtemps. Le désengagement, en réalité, c’est ça : c’est du formol. Il fournit la quantité de formol nécessaire pour s’assurer qu’il n’y ait pas de processus politique d’engagé avec les Palestiniens…"

      Ce que vous dites-là signifie-t-il que vous avez changé de stratégie, passant d’une stratégie d’ACCORD intérimaire à long terme à une stratégie de SITUATION intérimaire à long terme ?
      "L’expression américaine, pour cela, c’est : « trouver une bonne place pour garer sa voiture ». Le plan de désengagement permet à Israël de bien se garer, dans une situation intérimaire qui nous éloigne autant que faire se peut de toute pression politique.
      Il légitime notre affirmation qu’il n’y a aucune possibilité de négocier avec les Palestiniens.
      Il s’agit bien là, en la matière, de la décision d’en faire le moins possible, afin de maintenir notre position politique en l’état. La décision est auto-réalisatrice.

      Elle permet aux Américains d’aller voir une communauté internationale furibarde et prête à exploser, et de lui dire : "C’est ce que vous voulez".
      Il replace l’initiative entre nos mains. Il impose au monde de s’accommoder de notre idée, du scénario que nous avons écrit nous-mêmes. Il place les Palestiniens sous une pression terrible. Il n’y a plus d’excuses. Il n’y a plus de soldats israéliens perdant leur temps.

      Et, pour la première fois, ils [les Palestiniens…] obtiennent une tranche de territoire, d’un seul tenant (en plus, allongé… ndt) sur lequel ils pourront se faire la course avec leurs Ferrari, d’un bout à l’autre. Et le monde entier les regarde : eux, pas nous…
      Le monde entier est là, à se demander ce qu’ils vont bien pouvoir faire de cette tranche de territoire… »
      La manœuvre du siècle
      (...)
      D’après vous, si je comprends bien, votre succès majeur, c’est d’avoir légitimement gelé le processus politique ?

      "C’est exactement ça. Vous savez, l’expression « processus politique » désigne tout un tas de concepts et d’engagements.
      Le processus politique, c’est la création d’un Etat palestinien, avec tous les risques que cela comporterait, en matière de sécurité.
      Le processus politique, c’est l’évacuation de certaines colonies, voire de toutes, c’est le retour des réfugiés, c’est le partage de Jérusalem.
      Et tout ça, maintenant, c’est dans le congélateur."

      Mais, alors : vous avez réussi la manip du siècle ? Et tout ça, en ayant reçu l’autorisation et l’autorité nécessaires ?
      "Quand vous parlez de « manœuvre », cela n’est pas très gentil. On dirait que vous parlez d’une chose et que c’est une chose totalement différente qui s’est produite. Mais c’est le nœud du problème.
      Après tout, qu’est-ce que je ne cesse de crier sur les toits, depuis des années ?
      Que j’ai trouvé le moyen, en coopération avec le management du monde, de faire en sorte qu’il n’y ait plus de chronomètre.
      Qu’il n’y ait plus de calendrier régissant la mise en application du cauchemar des colons.
      J’ai ajourné ce cauchemar, indéfiniment. Parce que ce que j’ai effectivement négocié, avec les Américains, c’est qu’une partie des colonies ne ferait jamais l’objet d’une quelconque négociation, et que les autres ne feraient pas l’objet d’une quelconque négociation avant que les Palestiniens ne se soient transformés en Finlandais.
      C’est ça, que ça veut dire, ce que nous avons fait.
      L’important, c’est le gel du processus politique. Et en gelant ce processus, vous empêchez la création d’un Etat palestinien et vous empêchez toute discussion sur le devenir des réfugiés, les frontières et Jérusalem.
      Effectivement, c’est tout ce package qu’on appelle « Etat palestinien », avec tout ce que cela comporte, qui a été éliminé de nos calepins.
      Définitivement. Qu’aurions-nous pu rêver de plus ?
      Les colons auraient-ils pu obtenir plus ?