Hoʍlett

« La vie sociale tout entière gît sous mon regard. » — F. Pessoa

  • Le #Bitcoin n’est pas une #monnaie, mais notre avenir à tous
    http://www.huffingtonpost.fr/philippe-rodriguez/bitcoin-pas-monnaie-avenir_b_4685549.html

    #Bitcoin est avant tout un protocole, il devient donc une plateforme #technologique pour construire des applications. Cette plateforme est là pour durer parce qu’elle évolue en s’améliorant, qu’elle est ouverte et transparente et qu’elle répond à un besoin évident pour ces nouvelles applications qui vont naitre. […]

    • Dans le paragraphe de conclusion, le papier de Satoshi Nakamoto finit comme un cri de victoire : « Nous avons proposé un système pour des transactions électroniques qui ne repose pas sur la confiance ».
      La confiance dans une organisation qui est une abstraction construite par l’homme vient d’être totalement remplacée par un algorithme.

      Bitcoin n’est donc pas une invention neutre. Ce n’est pas non plus une invention sans conséquence. Elle porte en elle une rupture qui touche à des fondamentaux importants de notre économie : la confiance.

      #flippant... :-)

      Pour le reste j’ai toujours pas compris l’intérêt, à part que les pièces sont pas en métal et pas frappées à la banque centrale..
      Comment fonctionne la création monétaire et qui garantit sa pertinence ? J’arrive pas à trouver le truc qui va m’éclairer..

    • @petit_ecran_de_fumee Le plus rigolo est que c’est faux. Aussi bien les partisans de Bitcoin que ses ennemis répètent à l’envie que Bitcoin est géré de manière complètement automatique, sans intervention humaine, mais ce n’est pas vrai. Il a déjà fallu intervenir manuellement en cas de faille de sécurité découverte (et où il fallait mettre à jour les logiciels avec le correctif), et c’est cette observation permanente par les humains qui empêche, ou en tout cas rend peu probable, certaines attaques comme celle des 51 %.

      Quand aux pièces qui « ne sont pas en métal », c’est le cas de l’euro ou du dollar depuis longtemps. Le cash ne représente plus qu’une infirme partie de la monnaie en circulation (c’est pour cela que qualifier le bitcoin de « monnaie virtuelle » est une erreur : l’euro est tout aussi virtuel).

      Et l’intérêt du Bitcoin ? Cela dépend des gens. Le geek aime le côté « algorithme très cool », le client est ravi de ne pas avoir à supporter sa banque et notamment ses frais injustifiés, le réformateur se dit que, de même que l’Internet a secoué plein d’industries (les télécoms, mais aussi lindustrie culturelle), le Bitcoin va être l’occasion de changer la finance, etc.

      Pour le fonctionnement (et notamment pour le processus de création monétaire), je renvoie à l’excellent article de Pierre Beyssac : http://signal.eu.org/blog/2013/12/02/petit-cours-de-bitcoin-pour-les-nuls

    • merci @stephane
      je suis bien d’accord que l’euro est virtuel, mais je vois dans le bitcoin un réel atout : vu que 100% des bitcoins sont des pièces de monnaie dématérialisées (et normalement difficilement falsifiables), elles ont l’avantage du « paiement en liquide » pour garantir le bon recouvrement de la somme. Elles permettent de traiter des transactions à distance sans la crainte du « chèque en bois » qui est le problème majeur des jeux d’écriture des monnaies traditionnelles.

      Avec le bitcoin, si j’ai bien compris, on se paie tout de suite en liquide de gré à gré, d’où les déclarations du gars qui dit qu’y a plus besoin de se faire confiance au préalable, comme dans la rue le dealer n’a pas à douter à s’inquiéter de l’identité et de la solvabilité de l’acheteur à partir du moment où il encaisse les biftons.
      Pour l’acheteur, il restera toujours le problème de la tromperie sur la marchandise si la came n’est pas bonne. Peut-être la traçabilité du bitcoin permet de réduire ce risque, si elle permet de remonter au vendeur après coup (ou pas, quel est le degré « d’anonymisation » de ma transaction, @nicolasm) ?