• « En dernière analyse, disait l’Empereur, pour gouverner, il faut être militaire : on ne gouverne qu’avec des éperons et des bottes. Sieyès, sans être peureux, avait peur de tout ; ses espions de police troublaient son repos. Au Luxembourg, durant le consulat provisoire, il réveillait souvent Napoléon son collègue, et le harcelait avec les trames nouvelles qu’il apprenait à chaque instant de sa police particulière. Mais a-t-on gagné notre garde, lui disait celui-ci. – Non– Eh bien, allez dormir. En guerre comme en amour, pour conclure, mon cher, il faut se voir de prés. Il sera temps de nous inquiéter quand on attaquera nos 600 hommes. »
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