Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Syrie : Clap de fin pour Robert Ford et Bandar Ben Sultan
    http://www.renenaba.com/syrie-clap-de-fin-pour-robert-ford-et-bandar-ben-sultan

    Première victime majeure de cette hécatombe, Robert Ford qui se voulait le Paul Bremer de Syrie, du nom du premier proconsul américain en Irak. Mais auprès d’une opposition syrienne off-shore, polymorphe, hydrique, sans âme, sans foi ni loi, cet ancien adjoint de John Negroponte en Irak, en sera son cerbère, la cornaquant constamment, la tançant plus de besoin, au point d’en faire la risée des observateurs internationaux et le désespoir de ses nombreux parrains (1).

    La sortie de route du chef d’orchestre clandestin de la glorieuse révolution syrienne est à l’image de l’équipée islamo atlantiste en Syrie. Chaotique, cahoteuse ; indice d’un grave trouble de vision et de perception, symptomatique d‘un dérèglement mental.

    En un scénario identique à l’Irak, en trois ans de combat, le bilan de Syrie est impressionnant par la qualité des victimes : Nicolas Sarkozy, qui projetait de se servir de la Syrie comme d’un tremplin pour sa réélection présidentielle, Hamad du Qatar et son premier ministre Hamad Ben Jassem (HBJ), qui se vivaient réellement comme les « Air and Field Marshal » du Monde arabe, l’un comme le George Montgomery de la Cyrénaïque et de la Tripolitaine, l’autre comme le Patton de la percée du corridor de Bab Amro, le « Stalingrad du Moyen Orient », de même que Khaled Mecha’al, le chef politique du Hamas qui aura dévoyé le combat national palestinien en un affrontement sectaire inter islamique.

    Parmi les autres victimes figurent Mohamad Morsi, le premier président néo islamiste démocratiquement élu dans le plus grand état arabe, victime de l’allergie saoudienne pour le principe de l’élection, Bandar Ben Sultan, le chef des services de renseignements saoudiens à la carrière météoritique, le libanais Wissam Hassan, la dague sécuritaire du clan saoudo-américain au Moyen orient, et, naturellement, la cohorte des intellectuels organiques français ainsi que Laurent Fabius, le somnolent des forums internationaux.