La #civilisation se développe souvent à proximité des milieux fortement boisés, dont le #bois est nécessaire à la construction, aux bateaux de #guerre et de #commerce, à la #sidérurgie et à la poterie. Les #sols sont mis à nu, l’#érosion fait chuter les rendements de l’#agriculture, et le sol va boucher les canaux d’#irrigation et de navigation. Jusqu’à déplacer la mer et faire « reculer » les villes à l’intérieur des terres.
Quand le bois proche est épuisé, la civilisation en question doit acheter du bois d’une autre région moins « avancée ». La première civilisation s’effondre à cause du poids du commerce, des rendements agricoles en baisse, de la salinisation des sols, alors que la seconde émerge et utilise l’argent de la première, puis ses propres ressources en bois pour élever des temples et des palais, forger du cuivre et du bronze, faire des bateaux, et défriche ses #forêts pour un nouveau recommencement ...
C’est en substance le scénario qui se détache de A Forest Journey de John Perlin.
Le carnage continue, on peut voir la catastrophe de l’agriculture de civilisation à chaque fois qu’il pleut et que les cours d’eau sont boueux ...
Érosion à Madagascar