• #Pollution de l’air : « si on ne défend pas les #victimes, on défend ceux qui les tuent »
    http://alternatives.blog.lemonde.fr/2014/03/17/pollution-de-lair-si-on-ne-defend-pas-les-victimes-cest-qu

    Pourquoi cette forme de pollution ne mobilise-t-elle pas plus ?

    Il y a trois grandes explications à mon sens. La première tient en la culture de la résistance propre à la société française. Agir contre la pollution aux #particules_fines, et en particulier au #diesel, demande que l’on se batte autant que certains se sont battus pour interdire la cigarette dans les lieux publics. Il y a un certain confort dans la résignation, on ne sait que faire, on se dit que ça ne changera rien... puis se mettre en mouvement demande de l’énergie et de l’implication.

    La seconde tient en notre considération de la #médecine. La #prévention de l’apparition des #maladies n’est pas dans notre #culture, notre médecine est curative, les avancées dans la médecine et la compréhension des maladies ne reposent que sur le #curatif. On fait partie des pays où la médecine est la plus aboutie, mais nous sommes aussi les champions de l’usage des #pesticides. Notre pays a développé son #PIB sur la pollution et non sur la prévention. On ferait mieux d’aller chercher les causes plutôt que de traiter les symptômes.

    La troisième vient des #groupes_de_pression. Et un simple raisonnement par l’absurde suffit : si on ne défend pas l’intérêt général, ou la #santé des #citoyens, c’est qu’on sert les intérêts d’autres personnes. Si on ne défend pas les victimes, c’est qu’on défend ceux qui les tuent. Nos #politiques sont informés depuis longtemps et manquent cruellement de #courage : comment expliquer que la loi LAURE de 1996 n’ait jamais été appliquée par exemple ?