Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Les 400 culs : Les puces, auxiliaires sexuelles ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2014/04/la-presse-sextasie-régulièrement-sur-des-découvertes-qui-ouvr

    Dans les années 1970, le docteur Robert Heath (1915-1999) spécialiste de l’épilepsie observe, à l’aide d’électrodes implantés dans le cerveau de ses patients, l’activité électrique cérébrale provoquée par un #orgasme. Il s’aperçoit que l’information sensorielle en provenance des organes génitaux arrive comme un bolide dans « la zone septale » : ainsi donc, les humains comme les rats possèdent le même foyer de l’orgasme (1) ? « La chose amusante avec les électrodes, c’est qu’elles peuvent capter les courants électriques tout comme elles peuvent en envoyer, racontent Yves Ferroul et Elisa Brune. Robert Heath, dont la curiosité était sans doute aussi grande que le désir de soigner, a voulu voir ce qui se passait si l’on permettait aux patients de stimuler eux-mêmes certaines régions de leur cerveau. Ils n’avaient qu’à pousser sur un bouton pour s’envoyer un petit courant électrique ici ou là. Et c’est là que tout devint clair. Le cerveau n’a pas besoin des organes génitaux pour déclencher un orgasme. Il peut en produire tout seul comme un grand. Il suffit pour cela que la zone septale s’agite brutalement – ce qui est tout à fait possible en la chatouillant directement par un courant électrique (2). Les rats utilisés dans le laboratoire de Olds et Miller dans les années 1950 (…) s’envoyaient des décharges électriques de façon frénétique. Les humains testés par Heath firent exactement la même chose, plus moyen de les arrêter. L’auto-stimulation septale engendrait des orgasmes et une compulsion irrépressible à la masturbation. Des considérations éthiques ont mis fin à ce genre d’expériences qui menaçaient par trop la morale et le marché – qui regarderait encore la télé si on pouvait se faire implanter l’orgasme à volonté, et sans les lenteurs de la machinerie génitale ? ».