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  • Ces zones où les abeilles n’ont plus le droit d’exister
    http://www.bastamag.net/Ces-pollutions-qui-creent-des

    La mortalité des ruches dans plusieurs vallées des Pyrénées a atteint un seuil catastrophique. C’est le cas de l’exploitation apicole de Jacques Loubet, en Ariège, dont l’avenir est largement compromis. En cause selon lui, l’accumulation des produits chimiques qui crée des « zones de non droit à l’existence des abeilles ». Avec d’autres apiculteurs, il demande à ses voisins éleveurs de réfléchir à la pertinence des traitements antiparasitaires de leurs troupeaux et à leurs alternatives. « J’en ai assez de me (...)

    #Témoignages

    / Agriculture , Biodiversité, Santé , Pollutions , Quelle #Agriculture_pour demain (...)

    #Biodiversité #Santé_ #Pollutions_ #Quelle_agriculture_pour_demain_ ?

    • Alors que se passe-t-il dans ces montagnes où l’air est réputé pur et la nature préservée ? Ici pas de grandes cultures, pratiquement pas d’industrie, des élevages traditionnels en étable l’hiver, et en estive l’été. Nos collègues éleveurs, ceux qui s’intéressent à notre activité, nous affirment ne pas utiliser plus de produits vétérinaires « qu’avant ». « Avant », c’était quand au fait ?... Il y a déjà longtemps ! Et depuis ce temps, qu’en est-il de la bioaccumulation de tous ces produits utilisés, mais en partie rejetés par les animaux ?

      Demandons-le aux insectes bousiers plus assez nombreux pour recycler leurs déjections... Demandons-le aux concerts d’oiseaux de plus en plus discrets au printemps... Demandons-le aux pêcheurs de plus en plus rares dans ces ruisseaux de montagne... Demandons-le à nos abeilles nourries d’intoxication permanente, à petites doses, les conduisant lentement mais sûrement vers une mort certaine. Leur mort, silencieuse et discrète, est un prix trop fort payé pour nous dévoiler la face cachée de notre environnement. Car il faut être clair : les abeilles collectent patiemment dans les nectars, les pollens et les eaux, les toxiques qui déclenchent massivement leur propre destruction en hiver quand le froid rend nécessaire l’utilisation de leurs graisses ou de leurs réserves alimentaires.