Sombre

“Only the mob and the elite can be attracted by the momentum of totalitarianism itself. The masses have to be won by propaganda.” (Hannah Arendt) IN GIRUM IMUS NOCTE ECCE ET CONSUMIMUR IGNI

  • La cigarette, « une drogue dure qui ne dit pas son nom » | Sciences et santé - lesoir.be
    http://www.lesoir.be/558853/article/actualite/sciences-et-sante/2014-05-30/cigarette-une-drogue-dure-qui-ne-dit-pas-son-nom

    La plupart ont essayé plusieurs fois d’arrêter mais la cigarette les a souvent rattrapés, lors d’une émotion forte, une mauvaise passe, un accident de vie. Dans ce livre, que l’on peut télécharger gratuitement dès ce samedi sur le site de www.tabacstop.be ou sur celui du Soir, en bas de cet article, le psychiatre Vincent Lustygier explique comment la nicotine vient s’introduire dans les circuits de la récompense de notre cerveau pour mieux s’interposer chaque fois que nous éprouvons de la peine ou du plaisir et pourquoi c’est « une drogue dure qui ne dit pas son nom : « Avec l’alcool, la perte de contrôle prend en moyenne trente ans à apparaître. Avec la nicotine, chez une jeune fille de 16 ans, elle est présente après 3 mois. Et après 6 mois chez le jeune garçon. C’est là qu’on prend conscience de la puissance de cette drogue… Les expériences animales nous montrent la même chose : quand on arrive à rendre un rat accro à la nicotine (ce qui est difficile parce que spontanément, il n’aime pas la fumée !) on constate qu’elle est une des substances qui provoquent la plus forte stimulation du circuit de la récompense. À l’intérieur du circuit, la force de la nicotine est équivalente à celle d’une drogue dure ! C’est une découverte qui était inattendue pour le monde scientifique, étant donné le côté « normal » de l’usage du tabac. On s’est tous trompés là-dessus jusque très récemment. L’autre découverte, c’est que la vitesse à laquelle la nicotine sensibilise le cerveau adolescent est la plus rapide de toutes les drogues. C’est également passé inaperçu mais maintenant c’est très clair. Ajoutez à cela que le circuit de la récompense est encore plus sensible à l’exposition aux produits psychotropes avant la maturité du cerveau, aux environs de 20 ans. Tout nous dit, dans la littérature scientifique, que nous devrions absolument protéger nos jeunes de boire, de fumer et de prendre du cannabis au moins jusque l’âge de 20 ans ».

    #drogues #addictions