Monolecte 😷🤬

Vu mardi un reportage à propos du #bio-business sur Arte, avec pour @odilon, un long passage sur l’accaparement des terres roumaines. Une femme tente d’obtenir un label bio allemand pour des baies norvégiennes de cynorrhodons et nous faire comprendre le panier de crabes qui entoure les aides et subventions …

▻http://future.arte.tv/fr/bio-un-business

Le label bio n’implique pas de contraintes sociales ou environnementales. Pour le dire vite, c’est guère plus qu’un protocole pour produire sans produits chimiques.

Oui, faut le dire vite ! parce que certains produits chimiques sont autorisés, voire des OGM.
Le reportage d’Arte insiste sur l’aspect mercantile et l’illusion du label bio. Une fois ce label obtenu, la chimie synthétique à tendance à refaire surface chez les gros exploitants peu scrupuleux qui veulent surtout se remplir les poches, exemple avec un élevage intensif de crevettes bio en Thaïlande qui impose aux autres petites exploitations ses produits et les obligent à abandonner leurs méthodes artisanales pourtant plus respectueuses de l’environnement.

J’ai enfin trouvé un marché où il y a des petits producteurs (parfois bios) qui viennent vendre leurs récoltes, souvent 3 ou 4 variétés, jamais plus. Il faut être curieux et leur demander leurs méthodes de culture, ou même, quand ils sont dispos, aller les voir chez eux, c’est sympa, c’est pas forcément labellisé bio et aseptisé, c’est juste humain et plaisant.