Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • Al Qods Pèlerinage : La normalisation par la théologie
    http://www.renenaba.com/al-qods-pelerinage-la-normalisation-par-la-theologie

    Le patriarche de la communauté maronite libanaise, Mgr Béchara Ar Rahi, et une fraction des dignitaires musulmans sunnites des grands pays arabes, ont entrepris des démarches dont le synchronisme apparait comme devant aboutir à une normalisation de facto des pays arabes avec Israël, sous couvert de théologie.

    Dans une décision qui fera date dans l’histoire, le prélat libanais s’est porté volontaire pour accompagner le Pape François dans sa visite officielle en Terre Sainte, les 24-26 Mai 2014, sans la moindre obligation pastorale, rompant ainsi avec une position de principe du Liban, au-delà du patriarcat maronite, de l’ensemble de la chrétienté arabe de ne pas reconnaitre l’existence d’Israël.

    Mgr Rahi a justifié ce déplacement par son souci de rendre visite aux communautés maronites de Palestine. Mais son argumentation n’a pas convaincu bon nombre des Libanais et des chrétiens arabes en ce qu’elle tranche avec celle des autres dignitaires chrétiens arabes, notamment Mgr Hilarion Capucci, Archevêque Grec catholique de Jérusalem, incarcéré par les autorités d’occupation israéliennes pour son soutien à la résistance palestinienne, de même que le patriarche copte d’Egypte, le Pape Chenouda, qui s‘était engagé comme soldat de 1 ère classe dans les rangs de l’armée égyptienne pour participer aux combats pour la reconquête du Sinaï, en 1973, et avait interdit à ses fidèles de se rendre à Jérusalem avant la création d’un état palestinien, avec Jérusalem pour capitale.

    Cette décision controversée du patriarche maronite intervient au pire moment alors qu’Israël envisage d’obliger les « chrétiens israéliens », -en fait des Palestiniens de confession chrétienne porteurs de la nationalité israélienne-, à servir l’armée israélienne, dans une tentative de diviser les palestiniens entre chrétiens et musulmans. Les palestiniens chrétiens de nationalité israélienne seraient de l’ordre de 130.000 personnes. Tout comme les juifs orthodoxes (20 pour cent la population, 1,5 millions d’habitants), ils étaient jusqu’à présent exemptés du service militaire.