• Avec la globalisation, la circulation des flux d’argent et de personnes est favorisée (immigration, réfugiés...), et les États n’ont là-dessus que peu de prises. Les citoyens contestent dès lors une souveraineté qui n’est pas en mesure d’apporter des réponses satisfaisantes à leurs problèmes économiques et sociaux.

      voir aussi http://seenthis.net/messages/249222

      L’avenir sera principalement marqué par une phase de contraction. Pour y faire face en s’appuyant sur des bases solides, il sera essentiel de renforcer les communautés de petite et moyenne taille, d’effectuer un saut qualitatif et quantitatif dans l’organisation de la société, de créer des structures plus petites et auto-gérées, d’améliorer les taux d’auto-suffisance tant au niveau de l’énergie que de l’alimentation. En un mot, de faire progresser la souveraineté des territoires.
      Vu ainsi, la réflexion autour de la souveraineté prend un tour très sensible. Le concept cesse d’être une vaine « entéléchie » (idéal suprême), et sa « praxis » (mise en pratique) cesse d’être sous l’emprise de la volonté de l’ennemi…
      Il se remplit de contenu en portant pour une fois la question du modèle de développement au cœur du débat politique. Et il nous emmène de la logique de la protestation, de la dénonciation ou de la résistance à la logique de la construction.
      Il suffit de revendiquer la souveraineté avec la même force et dans toutes les directions, y compris pour l’alimentation et l’énergie. Et nous pouvons dès à présent commencer à créer les structures et les stratégies pour cela. Nous avons déjà commencé.