• Démontage de cinq « éléments de langage » israéliens (traduction d’un article de « The Nation »)
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/18758/cinq-points-de-discussion-isra%C3%A9liens-sur-gaza_d%C3%A9my

    Israël met en avant que ses guerres actuelles et passées contre la population palestinienne de Gaza sont une réponse aux tirs de roquette. Une preuve empirique de 2008, 2012 et 2014 réfute cette allégation. D’abord, selon le ministère des Affaires étrangères d’Israël, la plus grande réduction des tirs de roquette a été obtenue par la voie diplomatique et non par des moyens militaires. Ce graphique (http://blog.thejerusalemfund.org/2014/07/gaza-cease-fire-dynamics-explained-what.html) démontre la corrélation entre les attaques militaires d’Israël sur la bande de Gaza et l’activité militante du Hamas. Les tirs de roquettes du Hamas augmentent en réaction aux attaques militaires israéliennes et décroissent en corrélation directe avec elles. Les cessez-le-feu ont apporté la sécurité la plus grande à la région.

    Pendant les quatre mois du cessez-le-feu sous négociation égyptienne en 2008, les militants palestiniens ont ramené le nombre de tirs de roquettes à zéro, ou à un seul chiffre, dans la bande de Gaza. En dépit de cette sécurité et de ce calme relatifs, Israël a brisé le cessez-le-feu pour se lancer dans cette bien connue offensive aérienne et terrestre qui a tué 1400 Palestiniens en vingt-deux jours. En novembre 2012, l’assassinat extrajudiciaire par Israël du responsable de la branche militaire du Hamas à Gaza, Ahmed Jabari, alors même que celui-ci était chargé d’examiner les conditions pour une solution diplomatique, a brisé une fois encore le cessez-le-feu et précipité l’offensive aérienne de huit jours qui a tué 132 Palestiniens.

    Immédiatement avant la plus récente des opérations d’Israël, les attaques de roquettes et de mortier du Hamas ne menaçaient pas Israël. Israël a délibérément provoqué cette guerre avec le Hamas. Sans fournir la moindre parcelle de preuve, il a accusé la faction politique de l’enlèvement et du meurtre de trois colons près d’Hébron. Quatre semaines et plus de 700 vies plus tard, Israël n’a toujours pas apporté la moindre preuve démontrant l’implication du Hamas. Durant les dix jours de l’opération Gardien de nos frères en Cisjordanie, Israël a arrêté environ 800 Palestiniens, sans inculpation ni jugement, il a tué neuf civils et pillé près de 1300 bâtiments résidentiels, commerciaux et publics. Son opération militaire a ciblé les membres du Hamas qui avaient été libérés lors de l’échange de prisonniers avec Gilat Shalit, en 2011. Ce sont ces provocations israéliennes qui ont précipité les tirs de roquettes, lesquels selon Israël ne lui auraient laissé d’autre choix que cette opération militaire épouvantable.

    #Israël #Palestine #Gaza