Maisonnée au complet
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Deux heures aller, et avant les deux heures retour, une bonne demie heure à regarder tous ces jeunes s’embrasser, s’étreindre, se dire au revoir, plusieurs jeunes filles pleurer, - l’une qui balaye ses deux mains devant son visage telles des essuie-glace dans cette pose agaçante de celle qui hyperventile, typique de la génération des sitcoms des banlieues blanches, - et tous de se souhaiter une bonne année et de rester en contact, et nous voilà finalement dans ce moment aigre-doux, tandis que la voiture va s’éloigner du lieu paradisiaque, la « bulle » dans laquelle tous ces jeunes apprennent l’indépendance, la confiance en soi et bien d’autres trésors de la vie pendant huit semaines, oasis de l’année pour eux... et pour moi.
Difficile de partir directement, alors, on fait une halte au (...)