Pour mieux connaître le bonhomme :
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lis%C3%A9e_Reclus#Le_g.C3.A9ographe
Élisée Reclus appelle de ses vœux une langue universelle qui ne viendrait pas se substituer aux langues maternelles mais qui serait une langue vraiment commune à l’humanité entière. Cette langue ne peut pas être une langue ancienne : « à de nouveaux pensers il faut un instrument nouveau. Nulle langue moderne ne convient non plus au rôle de véhicule universel de l’intelligence humaine »41. Il cite l’espéranto en exemple et se réjouit du fait que dix ans seulement après son invention, il réunisse déjà quelques 120 000 adeptes.
Intervention qui trouve sa pertinence dans le fait que je suis espérantiste autodidacte depuis un peu plus de deux ans et que j’arrive déjà à maîtriser l’usage de cette langue (quelle économie de temps par rapport à une langue comme l’anglais, pourtant réputé facile, mais qui m’a toujours posé un problème surtout d’oreille et aussi dans son aspect idiomatique ).
Ça mériterait que je consacre un topo sur l’ #esperanto mais pour celles et ceux qui veulent en savoir plus, il y a Wikipédia.
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9ranto
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Association_mondiale_anationale
Concernant l’Homme et la Terre, les citations qui suivent peuvent nous suggérer beaucoup de pistes dans la connaissance des sociétés humaines.
" [...] un nouveau livre où serait exposée les conditions du sol, du climat, de toute l’ambiance dans lesquelles les événements de l’histoire se sont accomplis, où se montrerait l’accord des Hommes et de la Terre, où les agissements des peuples s’expliqueraient, de cause à effet, par leur harmonie avec l’évolution de la planète." [...]
" Nous pouvons du moins, dans cette avenue des siècles que les trouvailles des archéologues prolongent constamment en ce qui fut la nuit du passé, nous pouvons reconnaître le lien intime qui rattache la succession des faits humains à l’action des forces telluriques : il nous est permis de poursuivre dans le temps chaque période de la vie des peuples correspondant au changement des milieux, d’observer l’action combinée de la Nature et de l’Homme lui même, réagissant sur la Terre qui l’a formé." [...]
" La « lutte des classes », la recherche de l’équilibre et la décision souveraine de l’individu, tels sont les trois ordres de faits que nous révèle l’étude de la géographie sociale et qui, dans le chaos des choses, se montrent assez constants pour qu’on puisse leur donner le nom de « lois ». C’est déjà beaucoup de les connaître et de pouvoir diriger d’après elles sa propre conduite et sa part d’action dans la gérance commune de la société, en harmonie avec les influences du milieu, connues et scrutées désormais. C’est l’observation de la Terre qui nous explique les événements de l’Histoire, et celle-ci nous ramène à son tour vers une étude plus approfondie de la planète, vers une solidarité plus consciente de notre individu, à la fois si petit et si grand avec l’immense univers."
Qu’en est-il de cette compréhension du monde mesurée à l’aune de la « globalization » ? Il y a sûrement des invariants qui ont force de lois, don’t you think so, dear @paulo ?