• Éric Piolle, le Vert à moitié vide

    Qu’est-ce qu’il est séducteur cet Éric Piolle, le nouveau maire de Grenoble ! Florilège de commentaires parus dans la presse : « rassembleur », « gros bosseur adepte du travail collectif », « bon gestionnaire », « très bon chanteur » « intègre », « très pragmatique », « sportif », « pur produit grenoblois », « avec des valeurs », « une synthèse à lui tout seul », « qui sait écouter », « tout pour lui, on vous dit ! », « doté d’une capacité extraordinaire à entraîner les autres derrière lui », « un esprit sain dans un corps sain : du genre à se lever à cinq heures du matin pour regarder des documentaires sur la Shoah tout en faisant du vélo d’appartement ». Certains de ses partisans l’appellent même le « champion ». N’en jetez plus !

    Le pire, c’est que ses adversaires politiques se sont aussi laissés séduire par le personnage. Si son programme, la composition de sa liste voire sa tenue vestimentaire ont été vertement critiqués, l’homme et son parcours ont été presque unanimement salués. Le candidat UMP l’a qualifié de « gendre idéal ». Le directeur de campagne de Safar, Olivier Noblecourt trouve que « c’est quelqu’un de sympathique ». Idem pour Eliane Giraud, vice-présidente (PS) du conseil régional Rhône-Alpes : « Le casting est bon. C’est quelqu’un de pas désagréable, qui a plein de qualités personnelles ». Mais qu’est-ce qu’il leur a fait à tous ? Est-ce l’ivresse de la conquête du pouvoir qui altère le jugement ? Moi qui écris ce texte à jeun, je ne peux que constater : ce Vert est à moitié vide.

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