Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • L’avènement du #prosommateur et le déclin du #consommateur « Antonin MOULART
    http://antonin.moulart.org/l-avenement-du-prosommateur-et-le-declin-du-consommateur
    J’étais justement en train de me faire une tempête de cerveau interne sur un sujet connexe, à savoir qu’effectivement, l’acte d’achat avait été profondément modifié par le net : + d’informations = + de critères de choix = + d’exigence = + de temps = une sorte d’expertise d’achat qu’on retrouve dans l’enjeu des avis en ligne.
    Ma belle-sœur américaine s’était vu proposer comme job d’écrire des avis positifs pour des vendeurs sur Amazon. Comme elle est évangéliste, elle a refusé ce qu’elle considère comme une fraude. Mais d’un autre côté, c’est la même démarche que la publicité : payer des gens pour vanter les supposées qualités d’un produit exposé à d’ardentes réflexions et comparaisons, donc, le commerce repose sur la fraude et l’acheteur se professionnalise dans sa démarche, pour avoir le meilleur produit, mais aussi éviter les mauvaises surprises de la fraude.

    Un exemple de prosommation qui montre concrètement le processus est la société Légo. Tout le monde connait ces petits cubes de couleurs que l’on empile pour créer des univers divers et varié ? Et bien, Légo a opté pour une stratégie de prosommation dans la production et la diffusion de ses joués. Légo propose à tous ses clients la possibilité de concevoir eux même des modèles montage. La société a mis à disposition de ses prosommateurs un logiciel permettant de créer leurs propres modèles puis de commander les pièces pour le monter en vrai. Par exemple, je veux me créer une super base lunaire en Légo, hop, je modélise sur le logiciel, je commande les pièces que je vais recevoir chez moi pour ensuite le monter ! Résultat : j’ai exactement le modèle Légo que je voulais. Encore mieux, je peux décider de diffuser ma création à la communauté de prosommateurs Légo. Ainsi, si mon modèle de base lunaire leur plait, ils pourront également en commander les pièces. Imaginez la valeur ajoutée pour l’entreprise et le consommateur. L’entreprise Légo va puiser des ressources humaines, potentiellement illimitées, à l’extérieur de ses murs. Ce système permet d’accroitre l’innovation, le choix dans les modèles et d’impliquer le client dans la marque « Légo ». Pour autant, les modèles créés par les prosommateurs n’appartiennent pas à Légo même s’il les exploite.

    #bad_market
    J’ai corrigé les fautes dans l’extrait, parce que ce n’était vraiment pas possible !

    • le rédacteur n’est pas un pro-rédacteur ?? :-)
      Dans l’exemple de légo, on est dans la co-création, je ne trouve pas ça blâmable en soi, non ?
      cf http://seenthis.net/messages/297743
      Y en a qui parle de marketing 3.0 pour désigner ce nouveau phénomène
      marketing 1.0 (achat de masse, standard défini par la mode)
      marketing 2.0 (achat différenciant, customisation)
      marketinig 3.0 (achat impliquant, « responsable », le consommateur devient acteur du monde dans son acte d’achat, il sort de sa passivité il devient co-producteur, commanditaire..). Il se professionnalise dans le même temps...