• Auto électrique : la grande #arnaque

    Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « #transition_énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le #nucléaire.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article6385

    #voiture_électrique #transport

    • J’ai lu attentivement tout le papier, pris connaissance de tous les arguments, réfléchis sur les calculs. Après ça, je ressens une vraie #grosse_grosse_fatigue à coup de #rapports, de #selon_une_étude et d’autres arguments merdiques qu’on est prié de gober.

      La Norvège a aussi une grosse politique d’incitation pour la voiture électrique, la Norvège n’a pas de lobby nucléaire pour la bonne raison qu’elle n’a pas de centrales nucléaire, la Norvège a beaucoup de pétrole et n’aurait donc aucun intérêt à favoriser la voiture électrique... d’autant plus que la Norvège ne produit pratiquement aucune électricité avec du pétrole mais avec une infrastructure hydraulique bien développée qui fournit 99 % des besoins en électricité.

      Nous avons acheté une voiture électrique il y a 10 mois : elle répond à 95 % de nos besoins. Elle coûte le même prix qu’une voiture à essence, et les éléments « polluants » sont les mêmes que ceux d’une voiture à essence (pneus, carrosserie, batteries, etc...) et comme nous n’avons pas fréquenté de stations services cette année, nous avons économisé environ 4000 euros compte tenu de ce qu’on a dépensé en électricité pour recharger l’engin.

      Au total, c’est en effet une voiture normale pour laquelle on a utilisé beaucoup de matière première pour la fabrication, la seule différence c’est qu’on s’émancipe de la « maintenance pétrolière » - essence, diésel et huile - pour la faire fonctionner. Donc à tout prendre, franchement, je préfère cette solution. Je ne suis pas naïf à ce point de dire que c’est la panacée, mais je pense que c’est une meilleure solution, un début de solution qu’il faut améliorer, à défaut d’avoir une solution géniale parfaite et tout et tout.

      Notre voiture est de marque japonaise, donc conçue et fabriquée au japon (ou ailleurs) dans un pays où, après le tsunami de 2011, 95 % des centrales nucléaires ont été fermées. Le Japon booste aussi énormément la voiture électrique et son secteur nucléaire a un bon coup de plomb dans l’aile et est amené sans doute à disparaitre.

      Dans l’excellent documentaire « who killed the electric car » réalisé en 1996, référencé plusieurs fois sur Seenthis, et dans d’autres #rapports et #selon_une_étude on explique que même si 100 % du parc automobile américain était électrique, et que 100 % de cette électricité était produite avec du charbon (la production d’électricité la plus polluante a priori) la pollution par le CO2 et les émissions de CO2 seraient infiniement moindre (facteur 20).

      Voilà pourquoi ce soir Reporterre - que par ailleurs j’aime assez bien - m’emmerde profondément.