Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Ce n’est pas une crise, c’est une reconfiguration de l’économie mondiale
    http://www.mecanopolis.org/?p=24040

    Il y a un parallèle intéressant à faire entre les « attentats » du 11 septembre 2011 et la #crise de la #dette des États. Dans le premier cas, une des premières réactions aura été de limiter les libertés individuelles en introduisant en urgence dans les législations des pays occidentaux toutes sortes de mesures oppressives. Dans le cadre la crise de la dette, ce sont des plans de rigueur budgétaire qu’il convient de mettre en place, afin de se soumettre aux exigences des agences de notations. Dans les deux cas, aucune de ces mesures n’auraient pu être prises dans un cadre démocratique normal. C’est sous le prétexte de situations d’urgence, et même de catastrophes en cours, qu’il a été possible de prendre des décisions arbitraires. Mais la manœuvre est bien plus cynique dans le cas de la crise de la dette des États, puisqu’après avoir fait payer aux populations, dès 2008, le sauvetage des banques, il convient maintenant de les culpabiliser en leur reprochant d’avoir vécu « au-dessus de leur moyen », et d’exiger d’elles de renoncer à leur retraite, à leur couverture de santé, etc. en même temps qu’elles doivent concéder à une réduction des salaires et une augmentation des impôts directs et indirects. Mais est-ce que les ouvriers grecs, espagnols ou italiens, qui ont travaillés pendant quarante ans dans une usine, ont vécu au-dessus de leur moyen ? Est-ce qu’ils ont eu leur mot à dire quand leurs gouvernements ont décidés de dépenser des milliards en s’impliquant militairement dans les guerres d’Irak, d’Afghanistan, aujourd’hui en Libye et sans doute demain en Syrie ? Est-ce que ce sont les ouvriers grecs, espagnols ou italiens qui se réunissent au World Economic Forum ou aux réunions du groupe Bilderberg pour décider de l’avenir du monde ?