• Dans les notes stratégiques, il est ainsi dit que les aspirations des peuples arabes à la #démocratie ne peuvent pas aboutir, car le système démocratique « ne convient pas aux Arabes, qui préfèrent se soumettre à la force ». Preuve en est, selon l’auteur de l’ouvrage, que « le Liban, qui a le modèle politique le plus proche de la démocratie à l’occidentale, est le pays arabe le plus instable, vivant régulièrement des crises à la fois politiques, confessionnelles et sécuritaires qui le placent constamment au bord de la guerre civile ». Selon l’analyse de l’auteur de l’ouvrage, les soulèvements populaires dans le monde arabe vont donc aller dans deux directions, soit les régimes dictatoriaux tombent et ils sont remplacés par un chaos, générateur d’une longue période d’instabilité, soit ils s’empressent de procéder à des réformes hâtives et accélérées qui ne sont en réalité que des piqûres calmantes, mais ne traitent pas la maladie. Pour l’auteur, c’est parce que la #France est particulièrement attachée à la #Tunisie et y conserve des cartes importantes que le nouveau régime ne s’est pas encore effondré.

      #OEI #printemps_arabes

    • à tbn,
      Comme la France a mis un bon siècle à établir et stabiliser une démocratie (passant à travers les périodes révolutionnaires, les décapitations, « la terreur », l’empire napoléonien et le retour à la Monarchie ...), c’est une preuve que le système démocratique « ne convenait pas aux Français ».
      Surtout qu’à l’époque les interférences des multinationales étrangères, des financements des pays étrangers, des armées et des services secrets étrangers, étaient moins puissants qu’aujourd’hui vis à vis des pays arabes (surtout ceux qui ont du pétrole).