jsene

Joachim Séné est de cette génération d’auteurs qui étoffent leur biographie pour faire croire à une œuvre.

  • Ça vaut combien un auteur ?, Claro
    http://towardgrace.blogspot.fr/2014/10/ca-vaut-combien-un-auteur.html?spref=tw

    C’est Philippe Djian qui parle (au moins pendant ce temps il n’écrit pas…) ou plutôt se confie sur le site leberry.fr :
    « C’est pas ma faute si les écrivains sont si mal payés dans ce pays, comparé aux sportifs, qu’ils doivent trouver un second emploi. […] S’il veut gagner un peu d’argent, quand les droits d’auteurs ne suffisent pas, il doit aller donner des cours en Suisse, ce que je fais, ou aux États-Unis, mais pas ici où l’université lui est fermée. »
    On appréciera la profondeur de vue du propos, la justesse de la comparaison avec les sportifs et l’injonction à professer en Suisse. Djian devrait faire un saut à la SGDL, il apprendrait sûrement quelques trucs. Et quand il dit que ce n’est pas sa faute si les écrivains sont aussi mal payés, on s’interroge. Quelqu’un lui aurait-il fait ce reproche ? Doit-on le croire ? Serait-il possible qu’en fait ce soit de sa faute ? Comment dans ce cas s’y serait-il pris ? Une autre déclaration de Djian nous éclaire sur cette mystérieuse culpabilité :
    « Persuadé que tout travail méritait salaire, je n’ai pas été surpris par le succès qui est arrivé très vite. »