Le centenaire de la Première Guerre mondiale et les professeurs de droite
Le billet sur Robert Service m’a laissé incrédule - j’imaginais mal qu’en l’an 2014 un professeur d’une université allemande défende des positions révisionnistes.
▻http://seenthis.net/messages/300639
J’avais tort.
Jörg Baberowski sur Hitler
„Hitler war kein Psychopath, er war nicht grausam. Er wollte nicht, dass an seinem Tisch über die Judenvernichtung geredet wird. Stalin dagegen hat die Todeslisten voller Lust ergänzt und abgezeichnet, er war bösartig, er war ein Psychopath.“
Ernst Nolte sur le NSU :
Ich glaube nicht, dass man diese Menschen als ,rechte’ Terroristen bezeichnen sollte. Sie waren schlicht eine Mörderbande. Wenn man an die Opfer einen Zettel gehängt hätte mit der Aufschrift ,Geht nach Hause’, dann wäre das eine Tat von rechten Terroristen gewesen.
DER SPIEGEL 7/2014 - Der Wandel der Vergangenheit
▻http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-124956878.html
et
▻http://magazin.spiegel.de/EpubDelivery/spiegel/pdf/124956878
Jörg Baberowski est effectivement professeur d’histoire à la Humboldt Universität de Berlin, son collègue émérité Ernst Nolte défend des positions de plus en plus simplistes qui dévoilent à quel point ses idées ressemblent à celles des néonazis.
On observe tout un courant dans les médias allemands qui déterre des idées réactionnaires qu’on croyait oubliées et obsolètes après la fin de l’histoire : le nazisme ne fut qu’une copie du bolchévisme qui lui servit de modèle pour la construction d’une industrie de la mort. Les camps et la shoa n’ont rien de spécifiquement allemand et constituent une sorte d’erreur politique qu’on ne commettra plus. D’ailleurs les crimes du communisme furent bien pire.
Alors en route pour de nouvelles aventures, au XXIe siècle l’Allemagne accepte ses responsabilités internationales et n’envoie à l’étranger ses gentils soldats que pour suivre ses obligations internationales. Et qu’on nous épargne ce baratin sur le terroristme de droite quand la justice s’occupe de quelques criminels ordinaires.
P.S. J’ai choisi le titre parce que les deux confrères mettent aussi en question la responsabilité de l’Allemagne pour la Première Guerre mondiale.
