• Ultra Violence. | Docteur Gécé
    http://docteurgece.wordpress.com/2014/10/21/ultra-violence

    En contexte de traumatisme, en raison du caractère répété, traumatisant/inconcevable ou horrible/épouvantable des faits, le cortex pré-frontal ne remplit pas son rôle.
    L’amygdale s’allume et entraîne la sécrétion d’adrénaline et de cortisol mais sans être modulée par le cortex pré-frontal. L’amygdale sécrète de plus en plus d’hormones, cardio et neurotoxiques, et la seule façon pour l’organisme d’échapper au survoltage est de « déconnecter » ou « faire disjoncter » l’amygdale (sous l’influence de neuromédiateurs endorphiniques et kétamine-like), entrainant un arrêt brutal de la sécrétion hormonale. C’est cette baisse brutale des hormones du stress alors même que le danger persiste qui créé le sentiment d’irréalité, de déréalisation et de dissociation que rapportent les victimes. Comme si elles regardaient la scène de l’extérieur.
    Par ailleurs, le cortex pré-frontal ne remplissant pas son rôle, il ne permet pas non plus l’assimilation et l’intégration de l’information sous forme de mémoire autobiographique : la mémoire de l’incident reste stockée, intacte, dans l’amygdale, sous forme de mémoire traumatique.

    #Muriel_Salmona
    #dissociation #mémoire_traumatique #violence
    Via @tut_tuuut, merci @fil ;)