• Deux cas de contrôle spontané de l’infection par le #VIH élucidés
    http://www.lemonde.fr/medecine/article/2014/11/04/deux-cas-de-controle-spontane-de-l-infection-par-le-vih-elucides_4518147_165

    VIH : comment deux patients non-traités ont neutralisé l’infection
    http://www.medscape.fr/voirarticle/3601076

    Les auteurs de ce papier Inserm rappellent que 8% de notre génome est fait de quelque 100 000 rétrovirus endogènes qui se sont intégrés à notre ADN au fil du temps et qui ont perdu leur pouvoir pathogène. Ils se sont donc demandés dans quelle mesure ce mécanisme pouvait être impliqué dans le contrôle du VIH par ces deux patients, qui, précisons-le, n’ont jamais reçu aucun traitement.

    (...)

    Après séquençage de l’ADN des patients, les chercheurs ont noté que des séquences de l’ADN viral s’étaient intégrées au génome de leurs cellules plasmatiques. Cependant, ces séquences étaient inactivées par la présence de nombreux codons « stop » empêchant la réplication du virus. Les codons « stop » étaient différents pour les deux patients.

    (...)

    « Nous suggérons que la persistance de VIH intégrés dans l’ADN n’est pas un frein à la guérison mais qu’elle pourrait être un pré-requis à la guérison. Nous proposons donc une nouvelle vision de la lutte contre le VIH qui passe par l’intégration, l’inactivation et une potentielle endogénisation du génome viral dans le génome humain […] Les recherches actuelles s’attachent à éliminer toute trace d’ADN du VIH dans les cellules humaines. Au contraire, nous croyons que la persistance de l’ADN de VIH peut mener à la guérison et à la protection contre le virus », concluent les auteurs.

    Ils ajoutent « qu’analyser la fréquence des codons « stop » dans l’ADN de VIH intégré dans le génome pourrait prédire le contrôle et/ou la guérison de la maladie. Ceci est critique car une fois les patients traités, la résistance naturelle n’est plus apparente. »