Seenthis
•
 
Identifiants personnels
  • [mot de passe oublié ?]

 

colporteur

@colporteur
//
RSS: colporteur
tous les messages de colporteur
  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 12/11/2014
    11
    @simplicissimus
    @kassem
    @touti
    @unagi
    @koldobika
    @7h36
    @martin5
    @monolecte
    @parpaing
    @biggrizzly
    11

    Révélations sur les conversations des #gendarmes lors de la mort de Rémi #Fraisse
    ►http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/revelations-sur-les-conversations-des-gendarmes-lors-de-la-mort-de-remi-frai

    L’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, le jeune #manifestant de 21 ans, tué par une #grenade_offensive lancée par un gendarme lors des affrontements entre des opposants au projet de barrage de #Sivens (Tarn) et des #militaires, dans la nuit du 25 au 26 octobre, se révèle de plus en plus embarrassante pour les autorités.

    Selon des informations du Monde, les gendarmes ont tout de suite eu conscience de la gravité de la situation face à laquelle ils se trouvaient. C’est ce que révèle un procès-verbal daté du 29 octobre auquel nous avons eu accès, qui retranscrit les conversations des militaires sur place, enregistrées par la caméra d’un gendarme qui filme les affrontements.

    Lors de cette nuit, les militaires, équipés de jumelles à vision nocturne, voient un manifestant s’effondrer juste après le jet d’une grenade offensive, entre 1 h 40 et 1 h 50 du matin. A 1 h 53, un militaire ordonne : « Stop pour les F4 ! Il est là-bas le mec. OK, pour l’instant, on le laisse. » Les F4 désignent les grenades #lacrymogènes instantanées (GLI), dont l’usage a été aussi suspendu depuis par Beauvau.

    « IL EST DÉCÉDÉ LE MEC ! LÀ, C’EST VACHEMENT GRAVE »

    Au milieu des cris, un autre gendarme tente de se rassurer : « C’est bon, il va se relever ! Il va se relever, c’est bon ! » Rémi Fraisse ne se relève pas. Sept minutes passent. A 2 heures, « On y va ! », un peloton fait une sortie pour récupérer le blessé. Sur procès-verbal, les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse relèvent alors que le chef de l’unité demande à un de ses hommes « de soutenir ceux qui sont allés chercher le manifestant », sans préciser en quoi cela consiste.

    Les militaires ramènent le corps inerte de Rémi Fraisse. « Il respire ou quoi ? », s’inquiète le supérieur. L’infirmier de l’escadron tente alors les gestes de premiers secours. A 2 h 03, un gendarme s’écrie : « Il est décédé, le mec ! Là, c’est vachement grave… Faut pas qu’ils le sachent ! »

    Cette dernière phrase prononcée dans le feu de l’action vise les manifestants, selon la thèse avancée par le service de #communication_de_la_gendarmerie, contacté mardi 11 novembre. « Il fallait éviter que ceux qui agressaient les gendarmes ne redoublent d’ardeurs en apprenant la mort de Rémi Fraisse. » En aucun cas, affirme-t-on, il ne s’agirait d’une volonté d’étouffer l’affaire, la gendarmerie avançant pour preuve que le #parquet a été avisé dans les minutes suivantes et une enquête judiciaire diligentée dans l’heure.

    Les rentranscriptions des conversations des gendarmes au moment du décès de Rémi Fraisse jettent cependant une nouvelle ombre dans un dossier où les autorités ont – au minimum – failli dans leur communication. Le ministre de l’intérieur, #Bernard_Cazeneuve, a notamment été critiqué pour être resté silencieux pendant plus de quarante-huit heures.

    Un article de médiapart retraçant la chronologie des faits démontrait déjà que l’on avait bien affaire une politique délibérée d’#occultation des faits (premiers constats médicaux sur le corps deux heures après concluant à l’effet dune grenade, etc)
    ►http://seenthis.net/messages/309739

    #parole_de_flic #mensonge_d'état

    • #Sivens
    • #le Monde
    • #Rémi Fraisse
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 12/11/2014

      Chaque escadron est en effet doté d’une « cellule image ordre public » (CIOP). Durant une opération de maintien de l’ordre, un gendarme est chargé de filmer à l’aide d’une caméra tandis qu’un second, muni d’un bouclier, assure la protection du cadreur.

      ▻http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/12/il-est-decede-le-mec-la-c-est-grave_4522249_3224.html

      #paywall

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @koldobika
      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA 12/11/2014

      #Testet #militarisation_de_la_police #terrorisme_d'état

      koldobika @koldobika CC BY-NC-SA
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 12/11/2014

      Dans la vidéo, lors de l’enquête de flagrance, le chef d’escadron interrogé :

      Je tiens à préciser que le préfet du Tarn nous avait demandé de faire preuve d’une extrême fermeté vis-à-vis des opposants.

      https://dl.dropbox.com/s/6jd2hgsxj2nfes4/20141112LM.jpg

      Petit rappel (interview et article du 9/11) :

      Le préfet du Tarn « assume » avoir laissé les forces de l’ordre sur le site du barrage de Sivens - France 3 Midi-Pyrénées
      ▻http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/09/le-prefet-du-tarn-assume-avoir-laisser-les-forces-de-l-

      « Je n’ai donné aucune consigne de sévérité aux forces de l’ordre ».

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 12/11/2014

      #préfet_fusible

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @touti
      vide @touti 13/11/2014

      #droit_de_tuer #responsabilité_politique #socialistes
      Et aussi, c’est pas une bavure, c’est marqué dans le constitution européenne.

      vide @touti
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 13/11/2014

      Aujourd’hui lors de la manif parisienne, la seule intervention policière active a été le fait du S.O (payé par ?) SOS racisme qui a tenté d’empêcher le cortège de sortir du parcours officiel, en gazant, matraques télescopiques à la main, avant de se faire balayer par la manif....

      Si il y eu « #bavure » à Sivens, c’est du fait que ce soit un jeune « intégré », écologiste, fils d’élu qui est mort. La victime aurait eu le moindre antécédent policier ou judiciaire, il aurait été possible de jouer la classique #séparation « manifestant démocratique » / « casseur » (reprise par l’intello flic Morin dans Le Monde, et tant d’autres). On ne peut pas tout programmer, parfois les catégories politiques dominantes ne fonctionnent pas. Voilà d’où vient une bonne part du trouble actuel, la grenade a tué quelqu’un qui n’aurait pas « dû » l’être. On a déjà vu ça dans les affaires de flash ball mutilant : il a des situations ("basanés", quartiers) où les faits peuvent être « naturalisés », sembler découler d’une évidence ( celle de la répression des classes dangereuses) et d’autres, où c’est plus compliqués de jouer d’un assentiment tacite...

      #limportantcélendroioùcequelletombe

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire

thèmes

  • #Bernard_Cazeneuve
  • #communication_de_la_gendarmerie
  • #Fraisse
  • #gendarmes
  • #grenade_offensive
  • #lacrymogènes
  • #manifestant
  • #mensonge_d'état
  • #militaires
  • #occultation
  • #parole_de_flic
  • #parquet
  • #Sivens

  • City:Sivens
  • Company:Le Monde
  • Person:Rémi Fraisse
thématisation automatique par OpenCalais
À propos de Seenthis Propriété intellectuelle Recommandations API