De fausses dénonciations de viol - paris-normandie.fr
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Selon une source policière, « dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau ». Ce fonctionnaire dénonce la perte de temps et l’argent dépensé : « En plus d’un collègue pour le dépôt de plainte, il y a les prélèvements à analyser qui sont envoyés à Lille, au Havre pour les analyses toxicologiques, savoir s’il y avait de l’alcool, la cytologie pour le sperme au CHU de Rouen... Tout ça coûte très cher, le Casa (service médico-judiciaire pour les victimes de violence, N.D.L.R.) est aussi mobilisé... », souligne cette même source. « Après les perquisitions, on ne les fait pas tout seul, et les garde à vue c’est trois collègues, sans compter tous les fichiers à remplir... Tout ça représente un coût horaire énorme. Et pendant qu’on fait ça, on ne traite pas d’autres dossiers », complète un autre policier qui rappelle qu’une garde à vue, « c’est toujours traumatisant ». Sans parler des conséquences sur l’entourage. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime précise que toutes les plaintes enregistrées font l’objet d’investigations.
« Il y a une espèce d’inconscience de la réalité des choses » pour Jean-Claude Belot, qui précise que les plaignantes sont majoritairement des jeunes, « mais pas que ». « Je suis sûr que si elles réalisaient, elles ne le feraient pas. Quand vous leur rappelez la gravité de la situation, elles vous regardent avec de grands yeux, l’air de dire : « C’est quand même pas si grave de dire que quelqu’un m’a violée ». C’est presque vous qui passez pour un tortionnaire d’avoir le toupet de le leur reprocher. Il n’y a jamais un mot de regret ni de remords, c’est très rare ». « Celui qui remercie, par contre, c’est le mis en cause ! » relève un enquêteur.
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