NicolasđŸŒ±

Projet de vie en #permaculture dans le Sud Ouest

    • Comment ça se traduit « Perennial Staple Crops » ?

      J’ai fait une recherche sur « Eric Toensmeier » :

      ▻https://www.kickstarter.com/profiles/1115575313/bio

      Biography

      I’ve studied and practiced permaculture since 1990. I’ve written two award-winning books: Perennial Vegetables (2007) and Edible Forest Gardens (2005, with Dave Jacke). I’ve also written lots of articles and created some permaculture videos. My latest book is Paradise Lot: Two Plant Geeks, One Tenth of an Acre, and the Making of an Edible Garden Oasis in the City (2013, with Jonathan Bates).

      I’m something of a world expert on useful perennial crops, from the tropics to the tundra. My library is full of titles like Food Plants of the World, Edible Native Plants of the Rocky Mountains, Fodder Trees of India, and People’s Plants: A Guide to Useful Plants of Southern Africa. I’ve been fortunate to be able to teach in many climates and in both English and Spanish, in the US, Mexico, Guatemala, and the Caribbean.

      I left my job an an urban farm manager in 2009 to dedicate myself to stabilizing the climate with perennial crops. Since then I’ve been actively researching, presenting and writing on the topic. I’m finally ready to write full stem ahead, thus my Kickstarter campaign.

      Websites
      perennialsolutions.org

      ▻https://www.kickstarter.com/projects/1115575313/writing-toolkit-for-climate-stabilization-with-tre

      ▻http://www.perennialsolutions.org/perennial-farming-systems-organic-agriculture-edible-permacultur

    • C’est la plaie car « staple » et « crops » ne se traduisent pas bien.
      « Crops » c’est culture au sens espĂšce cultivĂ©e et/oĂč rĂ©coltes
      « Staple » c’est un aliment de base (cĂ©rĂ©ales, patates, chĂątaignes), genre qui apporte une grosse partie des calories.

      Donc en gros les espĂšces/cultures vivaces qui peuvent composer la base de notre alimentation

      Je trouve son travail trĂšs chouette, j’ai dĂ©jĂ  postĂ© d’autres vidĂ©os de ses confĂ©rences/interventions

    • Merci pour tes prĂ©cisions.

      Dans ce cas dans « staple » je crois qu’il faudrait aussi rajouter les lĂ©gumineuses pour leur qualitĂ© nutritives (leur apport en protĂ©ines), et parce que traditionnellement nos ancĂȘtres ont toujours Ă©quilibrĂ© leur alimentation avec les lĂ©gumineuses.

      Je vais voir si je peux facilement trouver les vidĂ©os d’Eric Toensmeier que tu as partagĂ©es sur seenthis.

    • Excellent, justement j’avais optĂ© pour une recherche tous azimuts sur le tag permaculture, sans vraiment profiter du moteur de recherche.

      C’est gĂ©nial de voir passer tous ces noms de plantes vivaces (staple crops) locales des rĂ©gions tropicales, et aussi de lire comment elles sont traduites en anglais. Ca me permet de savoir lesquelles sont importantes pour l’alimentation. J’entends souvent parler de la banane plantin , probablement ça doit etre dĂ» Ă  ses qualitĂ©s (nutritives peut-ĂȘtre).

    • Imagines que je vis sous une lattitude tropicale humide (Ăźle de la RĂ©union), et que sur les marchĂ©s tu n’as toujours que les mĂȘmes plantes vivaces (la plupart du temps une seule variĂ©tĂ© d’une mĂȘme plante vivace), et bourrĂ©s de pesticides (j’exagĂšre un peu parce que beaucoup sont passĂ©s Ă  l’agriculture raisonnĂ©e, qui reste critiquable). Jusqu’à peu, tu trouvais une seule variĂ©tĂ© de tomates, des laitues (mais pas de roquette par exemple), des variĂ©tĂ©s de brĂšdes (mais pas d’épinards ou de blettes), des racines mais pas de radis (noirs, rouges) ; de l’oignon mais pas d’échalottes, des rares citrons « pĂ©i » mais le plus souvent des citrons d’israel, des fruits tropicaux toujours les mĂȘmes et souvent arrosĂ©s de pesticides ou de lisiers (les ananas par exemple, recoivent comme engrais du lisier de porc industriel, car il faut bien s’en dĂ©barraser, beaucoup d’engrais pour raccourcir/accĂ©lĂ©rer leur cycle de maturitĂ©).

      Mais depuis peu, de nouveaux agriculteurs venus de mĂ©tropole sont venus s’installer, et apportent sur le marchĂ© de nouvelles variĂ©tĂ©s et produits : du fromage de chĂšvre par exemple (produits Ă  l’intĂ©rieur des plaines), radis noirs, choux rave, feuilles et tiges de blettes, feuilles d’épinards, branches de cĂ©leri, fenouille (tubercule), roquette, etc ; le tout dans une autre façon de faire de l’agriculture.

      Quand on prend conscience de tout ça, on trouve un nouveau plaisir, celui de la cuisine, et ensuite de produire soi-mĂȘme certains ingrĂ©dients de la cuisine (par exemple des citrons et des piments), me semble une suite logique.

    • Par exemple en 4 ans que je fais le marchĂ©, ce n’est que trĂšs rĂ©cemment que j’ai aperçu du poivre frais vendu sur un Ă©talage du marchĂ© (on trouve du piment frais, c’est normal - deux ou trois variĂ©tĂ©s de piments - mais personne du poivre frais ?).

      J’habite la ville, et les gens ont complĂštement perdu le lien Ă  la terre et pratiquement personne n’a de petits potagers chez soi, mais gĂ©nĂ©ralement des pelouses bien vertes et rituellement taillĂ©es, un jardin bien propre dĂ©barrassĂ© de toutes feuilles (les feuilles des arbres ça se jete dans des sac plastiques de 100L et on balance le tout sur les trottoirs une fois par mois pour les dĂ©chets verts). Dans les jardins on retrouve le plus souvent, papayers, manguiers ou jacquiers, qui souvent finissent par terre et pourrissent. Parfois des pamplemousses qui donnent des fruits que les gens ne cueillent pas. Et en ville, probablement que les gens ont oubliĂ© l’échange de fruits du jardin entre voisins.

      Dans les espaces publics, ce qu’on aime ce sont les plantes ornementales (arbres ou arbustes), mais assez peu d’arbres qui font vraiment de l’ombre.

    • Ah un climat tropical humide ! Sans rien n’y connaĂźtre des contraintes, ça me parait le paradis des plantes comestibles vivaces et des pratiques d’horticultures (petites surfaces en polycultures de lĂ©gumes vivaces ou annuels, d’arbustes et d’arbres). Mais Ă©videmment la modernitĂ© a du faire pas mal de dĂ©gĂąts. Dommage que tu sois en ville (privĂ©(e) de jardin du coup j’imagine).

      Il y a Ă©normĂ©ment de ressources sur les tropiques en permaculture, mis je ne m’y suis pas plus intĂ©ressĂ© que ça (je ne projette pas d’aller dans les tropiques, et c’est trop frustrant de voir toutes les belles plantes que vous avez !). Mais si y a moyen de dĂ©goter un bout de terrain, tu pourrais faire pousser plein de trucs vivaces, comme des haricots, des concombres, des types de courges, plein de verdure, etc... Le livre Perennial Vegetables de Toensmeier pourrait t’intĂ©resser, je l’ai dispo en version Ă©lectronique (tu peux mettre ton mail et effacer le message quand je l’ai). Ça peut peut ĂȘtre t’intĂ©resser : â–șhttps://www.youtube.com/watch?v=2cr10nOm0xU

      Ah tiens d’ailleurs je me permets, si jamais tu tombes sur des ignames bulbifĂšres (ou hoffe ou pomme-en-l’air ou air potato) sur un marchĂ© ou magasin, tu pourrais me faire signe si tu veux bien pour qu’on voit comment je pourrais en rĂ©cupĂ©rer ? J’en cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment depuis pas mal de temps pour essayer de l’hybrider Ă  une version qui pousse en milieu tempĂ©rĂ© mais Ă  tubercules aĂ©riens minuscules pour essayer de crĂ©er quelque chose qui ressemble Ă  la pomme en l’air et qui rĂ©sisterait Ă  nos froids. Merci d’avance :)


      â–șhttp://www.kalou-and-cook.com/pomme-hoffe-pomme-en-lair

      (d’ailleurs Toensmeier en parle souvent, il considĂšre que c’est une des meilleures plantes car un bon « staple » qui ne nĂ©cessite pas de creuser et donc de bousiller le sol, comme la banane plantain d’ailleurs mais la pomme en l’air peut pousser sous des latitudes moins clĂ©mentes)

    • Chouette pour les produits qui sont redevenus accessibles, je ne sais pas si ce sont des lĂ©gumes difficiles Ă  faire pousser chez vous, car certaines espĂšces tempĂ©rĂ©es ne poussent pas bien dans les tropiques (besoins d’une pĂ©riode de froid par exemple). En tout cas vous avez dĂ©jĂ  tellement d’espĂšces vivaces disponibles que ça fait rĂȘver, dont plein d’arbres Ă  feuille comestibles, pour des salades en toute tranquilitĂ© :)

    • Ah tiens d’ailleurs je me permets, si jamais tu tombes sur des ignames bulbifĂšres (ou hoffe ou pomme-en-l’air ou air potato) sur un marchĂ© ou magasin, tu pourrais me faire signe si tu veux bien pour qu’on voit comment je pourrais en rĂ©cupĂ©rer ? J’en cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment depuis pas mal de temps pour essayer de l’hybrider Ă  une version qui pousse en milieu tempĂ©rĂ© mais Ă  tubercules aĂ©riens minuscules pour essayer de crĂ©er quelque chose qui ressemble Ă  la pomme en l’air et qui rĂ©sisterait Ă  nos froids. Merci d’avance :)

      C’est dans la mĂȘme idĂ©e que l’échange de semences « en ligne », mais ça me semble moins Ă©vident Ă  rĂ©aliser : comment envoyer une patate (la racine) par courrier postal ? Et mĂȘme par personne interposĂ©e, il me semble que c’est interdit de faire voyager des plants pour Ă©viter de propager les maladies potentielles (Ă  confirmer quand mĂȘme). Ca doit ĂȘtre faisable, ça me semble moins immĂ©diat qu’avec les graines. Si quelqu’un Ă  des conseils Ă  donner pour faire parvenir un tubercule, ça m’intĂ©resse.

      (d’ailleurs Toensmeier en parle souvent, il considĂšre que c’est une des meilleures plantes car un bon « staple » qui ne nĂ©cessite pas de creuser et donc de bousiller le sol, comme la banane plantain d’ailleurs mais la pomme en l’air peut pousser sous des latitudes moins clĂ©mentes)

      Il y a Ă©normĂ©ment de ressources sur les tropiques en permaculture, mis je ne m’y suis pas plus intĂ©ressĂ© que ça (je ne projette pas d’aller dans les tropiques, et c’est trop frustrant de voir toutes les belles plantes que vous avez !). Mais si y a moyen de dĂ©goter un bout de terrain, tu pourrais faire pousser plein de trucs vivaces, comme des haricots, des concombres, des types de courges, plein de verdure, etc... Le livre Perennial Vegetables de Toensmeier pourrait t’intĂ©resser, je l’ai dispo en version Ă©lectronique (tu peux mettre ton mail et effacer le message quand je l’ai).

      Avec plaisir, je mettrais sur ma table de chevet. :)

      J’ai crĂ©Ă© une « boite mail jetable » ( paramĂ©trĂ© pour expirer dans 24h, exactement le 2014-11-21 10:26:53 +0100 CET ). Ce que fait cette adresse mail (cet alias mail , car c’est pas une vraie « boite mail »), c’est qu’elle retransmet (forward) tout ce qu’elle recoit vers ton adresse mail perso, avec la particularitĂ© que l’adresse est dĂ©truite au bout d’un temps X que tu paramĂštres. TrĂšs pratique. VoilĂ  l’adresse mail jetable Ă  utiliser :

      vekhctrw9g7pt62@jetable.org

      Ça peut peut ĂȘtre t’intĂ©resser :
      â–șâ–șhttps://www.youtube.com/watch?v=2cr10nOm0xU

      Merci.
      Je me prĂ©pare une journĂ©e lecture et film sur la permaculture. :)

      A propos de jetable.org :

      ▻http://jetable.org/fr/index
      ▻http://jetable.org/fr/about
      ▻http://jetable.org/fr/faq

      Le mail jetable est adapté à cette protection contre les spams justement. Et je pourrais te répondre sans problÚme, étant donné que ton courrier dans son intégralité me sera retransmis.

    • Donc la pomme en l’air est un produit qu’on trouve assez facilement sur le marchĂ©, un peu plus cher que la pomme de terre classique. Je crois que son prix avoisine les 4euros/kg (je vais vĂ©rifier ça). Donc on en mange carrĂ©ment peu.

      Au marchĂ© oĂč j’ai l’habitude de me rendre, ce sont les producteurs qui le vendent de temps en temps sur l’étalage, et donc pas les intermĂ©diaires qui se fournissent auprĂšs de grossistes (qui ne vendent pas de pommes en l’air, Ă©videmment).

      TrĂšs intĂ©ressante cette expĂ©rience d’hybridation, j’espĂšre que ça pourra se faire. Il fautdraitse renseigner un minimum sur l’expĂ©dition d’une patate , si c’est bien de ça qu’il s’agit. :)

    • J’aime beaucoup sa façon d’analyser les diffĂ©rentes vivaces. C’est pas la premiĂšre fois que je me dis que des fois il faut beaucoup de rĂ©flexions juste pour pouvoir formuler les choses de telle maniĂšre que l’info soit plus comprĂ©hensible, qu’elle permette aux gens plus d’action (l’empowerment quoi) ou plus de reflexions.

      Je remarque aussi qu’il n’y a pas de « basic starchs » pour les milieux tempĂ©rĂ©s. Ça ne rend le projet d’amĂ©lioration de la rusticitĂ© de la pomme en l’air que plus important et excitant :)

    • merci ton enthousiasme est trĂšs stimulante ; pour le moment j’ai l’impression de lire du chinois, et je vais devoir me programmer une mise Ă  niveau sur les notions de bases pour comprendre cette illustration, avec pas mal de lectures Ă  faire.

      Ca doit ĂȘtre du bonheur d’arriver au stade de la mise en pratique et de la rĂ©alisation d’un projet. :)

    • Pour ton cas faut regarder la case en bas Ă  droite qui dit que t’as gagnĂ© le pactole :)

      A ta place je regarderai les espĂšces vivaces qui m’intĂ©ressent et qui poussent chez moi (y a des listes par climat ici d’ailleurs : â–șhttp://www.perennialsolutions.org/a-global-inventory-of-perennial-vegetables ) et Ă©ventuellement chercher su le net/youtube des exemples de mĂ©langes d’espĂšces qui marchent bien et des exemples de centres permaculture en rĂ©gion tropicale, ou en Floride et Californie.

    • Pour la mise en pratique, oui c’est trĂšs stimulant mais c’est aussi se confronter Ă  la dure rĂ©alitĂ© quand on n’a rien fait pousser avant. J’apprends doucement mais sĂ»rement. On peut ĂȘtre trĂšs calĂ© en thĂ©orie et avoir aucune base pratique et ça peut donner des trucs marrants (et moins)

    • J’ai fait une recherche rapide sur le net concernant le transport des vĂ©gĂ©taux (expĂ©dition postale, transit douanier, etc) et les contrĂŽles sanitaires, voilĂ  ce que j’ai trouvĂ© :

      ArrĂȘtĂ© du 3 septembre 1990 relatif au contrĂŽle sanitaire des vĂ©gĂ©taux et produits vĂ©gĂ©taux - Version consolidĂ©e au 01 mai 2010

      ▻http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006076933

      Article 14

      Dans la mesure oĂč l’introduction ou la propagation d’organismes nuisibles ne sont pas Ă  craindre et que, Ă  ce titre, les produits importĂ©s :

      – ne figurent pas en annexe V du prĂ©sent arrĂȘtĂ© ;
      – ne sont pas soumis Ă  une autorisation prĂ©alable ;
      – ne sont pas du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique,

      ceux-ci sont dispensĂ©s, Ă  titre gĂ©nĂ©ral, du contrĂŽle, de la prĂ©sentation des documents et des restrictions d’entrĂ©e prĂ©vus aux articles 6, 7, 8 et 12 ci-dessus :

      – Ă  l’occasion d’un dĂ©mĂ©nagement ;
      – par la voie postale ou sous le rĂ©gime des colis postaux lorsque lesdits produits sont importĂ©s en petite quantitĂ© Ă  des fins non industrielles et commerciales ;
      – par les frontaliers selon les rĂšgles particuliĂšres admises pour les opĂ©rations de cette espĂšce, pour les vĂ©gĂ©taux provenant de terrains situĂ©s en zone frontaliĂšre et exploitĂ©s Ă  partir d’exploitations agricoles voisines situĂ©es en zone frontaliĂšre ou pour les vĂ©gĂ©taux destinĂ©s Ă  la plantation ou Ă  la multiplication dans des terrains situĂ©s en zones frontaliĂšres ;
      – Ă  titre de consommation personnelle, et en petites quantitĂ©s pour les voyageurs ;
      – Ă  l’occasion de trafic direct entre deux localitĂ©s françaises et passant par le territoire d’un autre pays.

      Appel Ă  la vigilance des jardiniers

      ▻http://www.jardinsdefrance.org/la-collection/621-jardinage-alliance-de-la-passion-et-de-l-engagement/bioagresseurs-emergents-et-preoccupants-aspects-reglementaires?show

      Appel Ă  la vigilance des jardiniers amateurs pour la maĂźtrise des risques phytosanitaires

      Les jardiniers constituent une catĂ©gorie d’acteurs trĂšs importante non seulement en leur qualitĂ© « d’ange gardien » responsable de l’entretien et de l’état sanitaire des vĂ©gĂ©taux de plus de 15 millions de jardins rĂ©partis dans toutes les rĂ©gions de France, mais aussi en leur qualitĂ© de citoyens voyageurs. Selon l’éloignement (pays voisins ou destinations lointaines) et le mode de dĂ©placement utilisĂ© (voiture, train, avion, bateau
), les introductions concernent des plantes ou parties de plantes destinĂ©es Ă  ĂȘtre cultivĂ©s (vĂ©gĂ©taux ou boutures racinĂ©s avec ou sans substrat, greffons d’arbres fruitiers, semences potagĂšres, bulbes et tubercules d’ornement) ou encore des fruits et lĂ©gumes pour la consommation ainsi que des fleurs et feuillages coupĂ©s ornant temporairement la maison. Tout cela peut ĂȘtre fait sans risque Ă  condition de se faire dĂ©livrer un certificat phytosanitaire par les services officiels de l’organisation nationale de protection des vĂ©gĂ©taux du pays d’importation. Ces documents officiels constituent une garantie car ils attestent que les vĂ©gĂ©taux ont Ă©tĂ© inspectĂ©s en production ou sur le lieu d’exportation et que leur Ă©tat sanitaire est conforme aux rĂ©glementations en vigueur. Par mĂ©connaissance des risques qu’une simple introduction peut faire courir Ă  l’état sanitaire des jardins eux-mĂȘmes, mais plus largement Ă  la production agricole et horticole dans leur ensemble, par difficultĂ©s de se procurer les documents officiels auprĂšs du bon service situĂ© au bon endroit, ou encore par croyance que de faibles quantitĂ©s introduites apparemment sans indices visuels d’attaque ne peuvent introduire de parasites, les particuliers ramĂšnent souvent des vĂ©gĂ©taux sans prendre conscience des risques phytosanitaires d’introduction d’organismes nuisibles. Ceux ci sont renforcĂ©s par une pression de contrĂŽle relativement faible des services officiels de contrĂŽle, en raison de l’impossibilitĂ© matĂ©rielle d’examiner la multitude de bagages. Nous ne pouvons que conseiller, tout simplement, aux particuliers qui reviennent de pays tiers de ne pas ramener de vĂ©gĂ©taux ou produits vĂ©gĂ©taux. En cas de trĂšs forte motivation, il leur est alors nĂ©cessaire d’anticiper pour faire les dĂ©marches rĂ©glementaires Ă  l’obtention du certificat phytosanitaire. Compte tenu des cultures et productions de jardins, les risques d’introduction d’organismes nuisible, par les jardiniers amateurs est trĂšs importants.

      Pour les pommes en l’air ça devrait ĂȘtre bon je pense...

    • Quoique, venant de la RĂ©union, il me semble avoir vu Ă  la tĂ©lĂ©, un appel Ă  vigilance, dĂ» aux vers blancs dont la presse parlait comme une vraie peste (prolifĂ©ration trĂšs rapide). Ca remonte Ă  quelques annĂ©es maintenant, mais je vais me renseigner lĂ -dessus.

      En faite les mĂ©dias nous avaient bassinĂ©s et bourrĂ©s le crĂąnes avec cette histoire de prolifĂ©ration de vers blanc ; je comprends maintenant pourquoi j’ai eu ce rĂ©flexe (parano/conditionnĂ©) de faire des recherches sur les risques phytosanitaires.