• L’homophobie est-elle soluble dans l’écologie ? Le positionnement problématique de Reporterre | VendeurSEs de haine
    http://vendeursesdehaine.yagg.com/2014/12/08/lhomophobie-est-elle-soluble-dans-lecologie-le-positionnemen

    Tugdual Derville, délégué générale de l’Alliance Vita et porte-parole de la Manif pour Tous, a été interviewé par le site Reporterre pour la chronique « Une minute, une question ». Le prétexte en est « l’écologie humaine ». L’homophobe a tenu des assises sur le sujet le week-end dernier. L’interview a suscité des réactions au point que la rédaction a publié une mise au point, précisant qu’elle ne partageait pas « les positions prises par M.Derville sur un certain nombre de sujets dits de société » (avec renvoi sur l’article de Wikipedia consacré à celui-ci), mais que « les idées de M. Derville existent. Vouloir occulter cette réalité serait une erreur car l’on ne combat pas les opinions que l’on désapprouve en faisant comme si elles n’existaient pas. » Cette position pose un sérieux problème, tant en matière de lutte contre l’homophobie – qui n’est pas l’objet du site – que pour les débats sur l’écologie – qui, là, le sont.

    #homophobie #reporterre #médias #écologie

    • Ouais confusionnisme.info me parait un peu confus. :D

      En revanche l’article du blog est assez clair. Mais source ou pas source, la personne en question est clairement un membre d’un groupe de droite dure, et participant à la MPT, ya aucun doute là-dessus. Et donc aucun rapport avec l’écologie politique marqué à gauche.

      Et encore une fois sur la défense qu’a pris Reporterre : ces gens ne sont pas perdus dans le désert, ils ont déjà plein d’autres canaux de diffusion de leurs idées. Donc on peut très bien accepter leur liberté d’expression sans pour autant les aider à diffuser leurs laideurs. Surtout que là il ne s’agissait même pas d’un débat ou d’un article avec un contrepoint, points de vue opposés, rappel historique, etc.

    • Il semblerait que cette grossière facilité de pensée qui se satisfait de diviser le monde en naturel et artificiel et s’imagine pouvoir aller loin sans se confronter à son simplisme soit un coin pourri de l’écologie radicale aussi.

      Dans le même temps, depuis quelques mois, des intellectuels de la théorie anti-industrielle se font prendre à répétition la main dans le sac à maquiller sans vergogne leur banale ignorance et leur commun mépris de mecs hétéros dans une société sexiste, en surcroît de radicalité en carton ou prudemment, laissent dire : et s’ils ne peuvent dissimuler leur ignorance, c’est pour en faire un argument en faveur de leur exceptionnelle lucidité sur la question, qui à les lire ignore forcément tellement mieux que tout le monde de quoi il retourne...

      Le backlash homophobe et antiféministe se manifeste partout ou, peu en importe la raison, on se croit radicalement au-dessus de ce qu’ont à dire les féministes et les LGBT. Partout où les rapports de domination de genre sont niés.
      Il n’y a pas de bon mythe naturaliste.

      #mythe_de_la_nature
      #intersectionnalité

    • il n’y a pas de bon mythe naturaliste

      cela donne à penser...
      il me semble que la reconnaissance de la souffrance des transsexuel(le)s est pour beaucoup dans l’émergence de la notion de « genre », de nature à bousculer bien des cloisons du soi.

    • « L’Ecologie humaine » n’est pas écologiste
      http://www.reporterre.net/spip.php?article6699

      Le mouvement d’Ecologie humaine a tenu ses Assises à Montreuil. Issu de La Manif pour tous, il prétend recentrer l’écologie sur « la personne humaine » et la famille, « écosystème naturel ». Mais il ne prend pas position sur les destructions de l’environnement, et intègre en toute bienveillance le Medef et l’acceptabilité sociale des projets inutiles.

    • sur le même lien que mentionne @odilon

      Ce qui ressort de « l’écologie humaine » selon ces Assies ? Une vision centrée sur la bio-éthique, qui évacue les rapports d’inégalités, accepte l’ordre économique néo-libéral, en appelle à la bonne volonté des uns et des autres pour résoudre les problèmes de ce monde où le capitalisme serait une fatalité, et invoque la naturalité pour justifier des conceptions sociales particulières.

      Le "courant" compte quatre salariés, et a organisé ces Assises très bien équipées. Les finances ? « L’idée, me dit un salarié, est d’élargir le mécénat à de l’entreprise et du management ». Je ne vois pas très bien ce que ça veut dire, sinon que les entreprises vont être sollicitées. Un mouvement d’écologie financé par des entreprises, voilà qui ne va pas déranger l’ordre des choses. Une nouvelle variante, très politique, du greenwashing, surfant sur la vague montante de l’écologie.