• #Séminaire du #GRANIT 12 décembre : « De l’#usage_contestataire des #cartes »

    « L’histoire sociale des cartes, à la différence de celle de la littérature, de l’art ou de la musique, semble ne comporter que peu de modes d’expression véritablement populaires, alternatifs ou subversifs. Les cartes sont essentiellement un langage de pouvoir et non de contestation. »

    Brian Harley (1988), « Maps, Knowledge, and Power » in : Cosgrove Denis, Daniels Stephen (eds), The Iconography of Landscape : essays on the symbolic representation, design and use of past environments, Cambridge University Press, pp. 301-302.

    25 ans après cette affirmation de Brian Harley, ce constat est-il toujours d’actualité ? Alors que les derniers cycles de séminaires GRANIT (les données de l’environnement en 2011-12, les cartographies participatives en 2012-13, Internet comme terrain en 2014-15) nous ont permis de mettre en évidence la démultiplication des modes de fabrique cartographique, l’expansion des usages de la carte et la diversification de ses producteurs-utilisateurs, l’émergence de la cartographie radicale et de la contre-cartographie ne permet-elle pas désormais d’envisager la carte comme un langage de contestation ?

    Pour tenter de répondre à ces questions, la séance du 12 décembre 2014 (Amphithéâtre - Maison des Suds - 12 esplanade des Antilles à Pessac) propose de mettre en regard deux expériences de cartographie participative qui, bien que s’inscrivant dans des territoires, thématiques et techniques très différents, ont en commun de chercher par la carte la reconquête de la représentation de groupes sociaux marginalisés.


    http://www.ades.cnrs.fr/spip.php?article1272&lang=fr
    #cartographie_critique #cartographie_radicale