• Portrait d’un policier de la brigade anti-criminalité dans une « cité ghetto » française
    http://champpenal.revues.org/8214

    Nous avons tenté de comprendre la production et la régulation des phénomènes de violences dans une cité périphérique populaire (Cité des enfants perdus) au sein d’une ville moyenne française (Trincamp) grâce à la réalisation d’une enquête ethnographique1 et à la mobilisation d’une sociologie des désordres urbains (Boucher, 2010a). Dans la pratique, il s’agissait d’analyser l’expérience sociale d’habitants qui font peur, notamment des jeunes considérés comme des « figures de désordre » en interaction avec des acteurs de la régulation et de la contention des violences. Cette étude a ainsi montré, notamment, que des « jeunes turbulents » développent des interactions frictionnelles, entretiennent des rapports paroxystiques et complexes avec des acteurs institués et émergents d’encadrement des classes populaires, en particulier avec les policiers chargés de pacifier les quartiers populaires

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