La #montagne tue plus les hommes que les femmes, davantage les locaux que les touristes | c’est vraiment intéressant et comme je le répète sans cesse, l’#escalade est un #sport très sûr
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Aussi bien en #alpinisme qu’en #randonnée pédestre, les hommes s’engagent davantage que les femmes dans des situations périlleuses, en partant seuls, hors des sentiers balisés. Parmi les #victimes secourues entre 2003 et 2012 par le PGHM sur le massif du Mont-Blanc, les hommes sont non seulement surreprésentés (74 % des personnes), mais également surexposés au risque de #décès (81 % des décès). Les plus de 50 ans le sont encore plus. En randonnée, l’âge élevé des victimes combiné au fait que les seniors constituent la seule tranche d’âge où le nombre de secours augmente reflète le #vieillissement des adeptes de la pratique. Bien que pratiquant autant que les hommes, les femmes décèdent largement moins que ces derniers (3,5 décès masculins pour 1 féminin). Par ailleurs, leur « pic de #vulnérabilité » se situe à un âge plus jeune, entre 48 et 57 ans, et dans une moindre mesure de 38 à 47 ans.
Activités à #risque
L’indice de #mortalité le plus élevé concerne le base jump (47 %), suivi par l’ULM (38 %) et les sports en eau vive (35 %). L’activité la moins risquée est l’escalade à l’école (2 %). À noter que la chasse, la pêche et le ramassage des champignons ne sont pas sans danger. Pour 100 pratiquants donnant lieu à l’intervention des gendarmes de haute montagne, 23 décès sont constatés.