Articles repérés par Hervé Le Crosnier

Je prend ici des notes sur mes lectures. Les citations proviennent des articles cités.

    • Pas d’accord. Comme je l’ai déjà fait remarquer, il n’y a pas xhtml. Alors que je me souviens qu’on a subit une imposition du XHTML juste sidérante (du simple fait d’autofermer des balises, tous les problèmes de la planète allaient être résolus).

      En revanche, dans ce graphique, du logo HTML5, ça on en bouffe. Ce qui me fait penser qu’on est à nouveau entré dans une période de pensée magique, simplement HTML5 remplace XHTML.

    • Hum, Arno* il me semble que c’est un vieux débat... en son temps n’avais-tu point pesté contre ces fichus emmerd.. du W3C et leurs feuilles de styles, alors que les <table>, ça c’était du web ;-)))
      Mais il me semble que le débat entre les webdesigners et les normalisateurs a de réels enjeux. On a écrit un papier avec un collègue là dessus il y a deux ans : « Évolutions de l’architecture du web et des documents
      numériques ».
      Tiens, il n’est en ligne nulle part. Va vraiment falloir que je fasse un site ;-(((

    • Hervé, je ne vois pas l’intérêt, dix ans après, de continuer à me faire écrire ce que je n’ai pas écrit :
      http://www.uzine.net/article1979.html

      Quand je le relis, évidemment il y a des approximations, mais je défendrais encore la plupart des arguments aujourd’hui. Le fait qu’aujourd’hui on fasse un graphique qui oublie XHTML pour survendre HTML5 étant un argument parmi d’autres en faveur de ce très vieux texte :-)

      Et toujours ce non-dit horripilant :
      http://seenthis.net/messages/32064

    • Arno*, si tu savais comme j’en ai bavé avec ce « vieux » texte. Tous mes étudiants se le refilaient et riaient devant moi ouvertement car tu prenais le contrepied exact de ce que nous essayions de leur apprendre. C’était devenu leur bannière pour réfuter tout ce que nous disions sur HTML.
      Je maintiens que le côté « loosy » de HTML n’est pas ce qui lui va le mieux au teint. Si on veut des navigateurs légers (des ebook readers par exemple, ou des systèmes embarqués) il faut du code solide pour ne pas avoir à détricoter les choses à l’arrivée.
      Et puis comme enseignant, le DOM, la logique de l’arbre du document composé de fragments cohérents (i.e. avec des balises fermantes), c’est plus explicite que le recueil de trucs et astuces qu’il y avait auparavant.
      Mais je partage aussi ton point de vue sur les webdesigners, qui choisissent volontairement la simplicité. Mon mot d’ordre a toujours été KISS : Keep It Simple Stupid.
      Il y a beaucoup de choses à reprocher à la hype HTML5 (j’ai fait passer un papier que j’ai trouvé intéressant là dessus la semaine passée). Mais l’enjeu reste déterminant. Notamment quelle sera la place du navigateur dans la recomposition des forces médias sur le web.
      Seenthis, et ses multiples outils réseaux, ses API et son interface en constant progrès est un merveilleux exemple du web qui se construit. Et je t’en suis très reconnaissant (et aussi un peu jaloux, tant je trouve ça bien ;-)
      Bon, faut juste que je trouve cinq minutes (heures, jours, semaines ?) pour faire un site et placer mes papiers pour qu’on puisse faire des liens. Tu pourrais suivre le fil de ma pensée, qui n’est pas si éloignée de ce que tu dis, mais qui ajoute simplement la rigueur comme une corvée qui enrichit la manière de penser le web. Mais je m’occupe trop des livres des autres pour avoir le temps.

    • Personnellement je trouve que XHTML c’est plus facile à apprendre que du HTML à la con mal fermé. Et c’est aussi plus facile à parser. Et on comprends mieux le DOM du coup. Bref ça simplifie les choses. Maintenant si quelqu’un veut faire du HTML 4 pas XML-compliant, je m’en fout un peu tant que j’ai pas à reprendre son code ^^

      HTML5 est par contre l’exemple typique de la spéc faite par des professionnels voulant tout compliquer, à l’encontre du web et des amateurs, et au seul profit des commerciaux. C’est la raison pour laquelle j’ai claqué la porte du HTML-WG qui est une usine à perdre du temps sur une spéc immonde.