• Kurdistan ?
    http://ddt21.noblogs.org/?p=323

    C’est le discours d’une révolution démocratique. Dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 aussi, le droit de « résistance à l’oppression » explicitement prévu allait de pair avec celui de propriété. La liberté était complète mais définie et limitée par la Loi. Au Rojava, de même, la « propriété privée » est un droit dans le cadre de la loi. Bien qu’optant pour le qualificatif de « région autonome », le Contrat social prévoit une administration, une police, des prisons, des impôts (donc un pouvoir central récoltant de l’argent).

    Mais nous sommes début 21e siècle : la référence à « Dieu tout puissant » côtoie « le développement durable », la quasi parité (40 % de femmes), et « l’égalité des sexes » (quoique liée à la « famille »).

    Ajoutons la séparation des pouvoirs, celle de l’église et de l’Etat, une magistrature indépendante, un système économique devant assurer « le bien-être général » et garantissant les droits des travailleurs (dont le droit de grève), la limitation du nombre de mandats politiques, etc. : un programme de gauche républicaine.

    Si certaines personnes en Europe et aux Etats-Unis voient dans de tels objectifs une annonce de révolution sociale, faute en est sans doute au « relativisme culturel ». A Paris, ce programme ne provoquerait que moqueries dans le milieu radical, mais « là-bas, c’est déjà pas mal… ».

    #Kurdistan