• « Spirale négative », la CAF lui réclame 4000 euros - 10/02/2015 - LaDepeche.fr
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    Victime d’un concours de circonstances malheureux, une mère de famille appaméenne se retrouve sans revenus depuis trois mois. Un drame alors que l’intéressée attend son deuxième enfant.

    La malchance poursuit Ady Meri. Cette mère de famille appaméenne, originaire de La Réunion, se retrouve sans revenus depuis le mois de novembre. La faute à un rocambolesque concours de circonstances.

    Vivant séparément du père de la petite Kayliah, militaire au 1er RCP, la jeune femme s’est vue retirer ses #droits aux #allocations familiales et au Revenu de Solidarité Active (#RSA). En cause, le fait que son ex-compagnon résiderait sous le même toit que celui de la mère de sa famille. « Une bêtise sans nom », avance l’intéressé, hébergé aujourd’hui chez des amis. Une situation survenue à la suite d’un #contrôle mené par un agent de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de l’Ariège le 1er décembre 2014. Venu au domicile d’Ady, il observe les gestes et les attitudes de la mère de famille, enceinte de son deuxième enfant. Sans jamais la questionner. « Le contrôleur n’a fait qu’observer. S’il avait fait un tour de la maison, il aurait vu qu’il n’y avait aucune présence masculine ici ». Seuls éléments pouvant induire en erreur le fonctionnaire, la présence d’affaires appartenant à des amis et au père de la petite Kayliah, venu dormir la veille suite à l’agression de la locataire des lieux. L’épée de Damoclès au-dessus d’Ady tombe pourtant quatre jours plus tard. Elle découvre sur le site internet de la CAF que l’ensemble de ses droits sont clôturés. Dans une partie des informations, elle s’aperçoit également que dans sa situation familiale, son statut a changé et qu’elle vit désormais en #concubinage [#suspicion de, ndc]. « Ce même agent a mis que je vivais en concubinage depuis le 3 octobre 2013, date de mon arrivée dans cette maison, alors que le papa de Kayliah est encore marié ». Un détail crucial que le principal intéressé n’a pas pris soin de relever.

    Inscrite aux Restos du Cœur

    Consciente de l’enjeu, la jeune mère de famille entame les démarches demandées par l’organisme. Et tente de fournir les #justificatifs exigés. Sans succès. Elle démarche alors le #médiateur de la République. Et reçoit une fin de non-recevoir. La #CAF lui envoie un nouveau courrier fin décembre et lui demande le remboursement de près de 4000 euros.

    Du côté de la CAF, tout juste avance-t-on que le travail réalisé par le contrôleur n’a pas été effectué « à charge » et que le dossier a fait l’objet d’un examen en commission. Un procédé habituel dans ce genre d’affaire. « Elle a le droit de demander un recours, explique Marc Masduraud, directeur adjoint de la succursale ariégeoise. Si sa situation a changé [sic !], elle peut faire parvenir une lettre écrite au directeur pour apporter les pièces nécessaires à un nouvel #examen. »

    Sans un sou, Ady est entrée aujourd’hui dans une spirale négative. Ne disposant plus de revenus, elle a vu sa couverture maladie universelle coupée. « Aujourd’hui je suis obligée d’aller aux « Restos » du cœur et à la Croix-Rouge ». Un engrenage dont la jeune femme ne connaît pas encore la fin.

    #précaire #mère_célibataire #indû

    Sur l’improbable #vie_maritale :
    http://seenthis.net/messages/206330