GillesM

Eurafricain, acteur modeste du renforcement des organisations de la société civile en Afrique de l’Ouest

  • La jeunesse burkinabé bouscule la « Françafrique », par Anne Frintz (Le Monde diplomatique, décembre 2014)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/12/FRINTZ/51057

    Fin octobre, quarante-huit heures de manifestations ont eu raison de la tentative du président Blaise Compaoré de se maintenir une fois encore au pouvoir. Son renversement ouvre une incertaine période de transition, observée comme un test dans toute l’Afrique. Rassemblés en masse pour défendre un Etat de droit et une meilleure redistribution, les Burkinabés espèrent l’organisation d’élections libres et incontestables.

    #burkina, #sankara

    • Bonne synthèse. Faut juste dire à Mme Frintz que les habitantes et les habitants du Burkina sont des « burkinabè », sans majuscule - c’est un nom commun - et sans « s » - c’est invariable. Pour la petite histoire, Sankara en 1984 change le nom de son pays et de ces habitants en prenant soin d’utiliser les 3 langues des 3 principaux groupes ethniques. Burkina (en mooré, langue du groupe mossi) signifie « intégre », Faso (en dioula, langue du groupe bobo) signifie territoire - par extension pays, et « bè » (en fulfuldé, langue du groupe peul) qui est préfixe d’appartenance territoriale, d’où burkinabè pour les ressortissants (et tissantes) du Burkina Faso.