L’information n’est plus sélectionnée en fonction de son degré d’importance réel, mais en fonction de son pouvoir de captation des émotions. (...)
Tous ces écrans nous sollicitent en permanence et créent une forme d’addiction émotionnelle. Les réseaux sociaux, notamment, nous font vivre un véritable yo-yo affectif et nous font passer en quelques minutes d’un extrême à l’autre. C’est comme si nous étions tous devenus bipolaires !
C’est assez étrange de voir la discipline des lieux clos céder pour l’essentiel le pas à une socialisation désocialisante où sont produits des #individus_sociaux mutilés d’un type nouveau, plus atomisés et déliés que jamais. Dans cette raréfaction et cet effacement de la relation, le post humain a bien moins belle allure que celle annoncée naguère.
Moins dispersé et versatile, je reviendrais sur un « fait divers » soustrait à tout mécanisme de captation émotionnelle, l’immolation par le feu d’un RSAste ce 18 février (►http://seenthis.net/messages/343459)... Et essayerais de trouver appui pour ce faire de ci et de là :
Post-scriptum sur les sociétés de contrôle, Gilles Deleuze, L’autre journal, n°1, mai 1990
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3187
Là, je dois m’occuper de « ma CAF ».
#rareté #séparation #émotion #binarité #captation_émotionnelle #gouvernement_des_émotions