• NB : je fais un édit sur ce commentaire, on m’a dit qu’en le lisant, on trouvait que « je disais du bien d’Elisabeth levy » ce qui n’était évidemment pas l’intention - Je mets donc les points sur les « i » :)

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      Je découvre l’émission. Il y a BHL, Besancenot, et... Lordon. Dans l’émission sur Lordon, il fait une référence au film de C-Production sur le diplo qui n’est jamais cité dans les revus de presse, lequel film est vrai déshonneur pour ce qu’a été le diplo. Mais bon.

      https://www.youtube.com/watch?v=87sEeVj057Q

      J’ai regardé celle d’Elisabeth Levy, c’est intéressant et très bien documenté. Il réussi à montrer l’aspect tout à fait abject du personnage « Elisabeth Levy » qui dégouline de haine, mais curieusement ce n’est pas ce qui est le plus intéressant dans ces 30 minutes de docu qui ressemble un peu à ce que fait Pierre Carles et ses copains, mais en beaucoup mieux, en beaucoup plus subtil, en plus sérieusement « travaillé ». je dis ça, ça se trouve c’est les mêmes... le système de narration ressemble vraiment beaucoup !

      Ce qui est intéressant ici, c’est la manière dont il revisite l’histoire politique et sociale dans les années 1980, l’histoire de « touche pas à mon pote » et d’autres histoires qu’on avait soit oubliées, soit perçues d’une toute autre manière. J’ai donc appris des trucs.

      Mais à part ça, je me demande quelle est l’utilité de faire une énième émission pour dénoncer" l’imposture BHL etc... Puis celle d’Elisabeth Lévy. j’avais l’impression que ces guignols ne méritaient plus tellement notre attention et que le mieux étaient de les ignorer et de nous concentrer sur nos propres créations, nos propres constructions. Mais Je ne sais plus.

    • Justement @reka, c’est assez réussi, le film dépasse largement son « sujet principal », tout à fait abject, pour s’intéresser à ceux qui historicisent et politisent le racisme français et prennent, in fine, la parole. Le film montre très bien comment le pouvoir (d’Etat ou de classe dominante) a fait en sorte que la seule parole admise en république soit celle du blanc. « #touche_pas_à_mon_pote » des #socialistes a été la phrase emblématique pour imposer le silence des immigrés et des banlieues. C’est assez plaisant, car le film finit par nous faire basculer du côté de l’intelligence des opprimés, ouf.

    • « Le film montre très bien comment le pouvoir (d’Etat ou de classe dominante) a fait en sorte que la seule parole admise en république soit celle du blanc. » parce que l’on finit par ne plus entendre que ceux que l’on entend jamais ? ou va se déguiser la propaganda staffel !