• « Diffusion de tracts contre la transformation actuelle des #quartiers du Bas Montreuil - Bas Bagnolet » - Paris-luttes.info
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    Du vin chaud contre la chasse aux #biffins ! Rendez vous samedi 14 mars à 15h au métro Robespierre, au niveau de la grande entrée du métro (celle proche de la rue Robespierre).

    On ne fera pas qu’y boire, on aura des banderoles, une petite table de presse, et on y distribuera entre autres le tract ci-dessous (et en pièce jointe)

    Du vin chaud contre la chasse aux biffins !

    Du café en solidarité avec les personnes menacées d’#expulsion rue de l’Avenir !

    Du thé en soutien au collectif #Baras qui lutte pour des papiers et des logements !

    Et du jus d’orange... devinez pourquoi !

    RV samedi 14 mars à 15h au métro Robespierre, au niveau de la grande entrée du métro (celle proche de la rue Robespierre).

    On ne fera pas qu’y boire, on aura des banderoles, une petite table de presse, et on y distribuera entre autres le tract ci-dessous (et en pièce jointe) :

    Mimi Cracra et Monsieur Propre sont dans un bateau ; qui tombe à l’eau ?

    Très souvent, les pouvoirs publics parlent de « propreté ». Ils disent vouloir « une ville propre », « lutter contre l’insalubrité », « l’amélioration du cadre de vie »… Dernièrement, la mairie de Montreuil a déclenché, selon ses propres mots, « la bataille de la #propreté », un « grand nettoyage », une opération « coup de balai »… Mais que se cache-t-il derrière ce genre d’expressions ?

    Alors, bien sûr qu’on n’aime pas retrouver un rat mort sous notre évier, ou voir des cafards courir sur le plan de travail de chez nos copains. Et bien sûr aussi que l’accès à l’eau nous semble nécessaire. Mais quand les pouvoirs publics disent « propreté », ce n’est pas de cela qu’ils parlent, ou très rarement.

    Par exemple, en mai 2013, lors de l’expulsion des personnes habitant la friche Barda (parcelle avec une grande structure en fer à côté du métro Robespierre), le campement a été entièrement aspergé de produits chimiques. Au nom d’une soi-disant lutte contre les microbes, les pouvoirs publics, en plus de priver ces personnes de leur toit, ont
    détruit toutes leurs affaires.

    Cet été, la mairie de Bagnolet, en accord avec la préfecture, a déposé un arrêt « d’#insalubrité » concernant le campement place de la mairie, où vivaient des personnes du collectif Bara qui venaient d’être expulsées de leur maison. Cet « arrêt d’insalubrité » avait pour seul but de les expulser de cette place et de les repousser plus loin. Et
    ainsi au passage, d’arrêter des centaines de personnes...

    La « lutte contre l’insalubrité » contribue la plupart du temps à mettre des personnes dans des conditions de vie encore plus #précaires.