odilon

artiste aux mains pleines de doigts - visionscarto.net - Autrice de Bouts de bois (La Découverte)

  • Les planteurs de cacao sont chocolat
    http://www.lecourrier.ch/128535/les_planteurs_de_cacao_sont_chocolat

    Un demi-dollar par jour. C’est le revenu moyen d’un planteur de #cacao en #Côte_d’Ivoire, le plus grand producteur mondial de la précieuse fève de #chocolat. Le travail et la traite des enfants dans les plantations d’Afrique de l’Ouest, dénoncés dans les médias depuis 2012, est le corollaire de la misère des petits cultivateurs. C’est ce que met en évidence une étude d’une dizaine d’ONG, dont Oxfam, Voice, Solidaridad et la Déclaration de Berne1. Intitulé « Baromètre du cacao 2015 », ce rapport s’intéresse aux causes du phénomène et propose des solutions.

    Merci @cdb_77

    • C’est surtout ça qui me fait bouillir, parce que les consommateurs paient volontairement plus cher en pensant aider les producteurs. Donc où passe le pognon ?

      Du « fairtrade » toujours peu équitable

      Confirmant une étude de l’université de Londres de 2014 portant sur le café et le thé1, le Baromètre 2015 du cacao fait état des piètres résultats du label Fairtrade Max Havelaar quant à l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs (sans parler des labels UTZ, utilisé par Frey en Suisse notamment, et Rainforest Alliance, dont les exigences sont encore bien en deçà).

      « Le label Fairtrade (Max Havelaar) dispose d’un prix minimum garanti mais celui-ci se trouve depuis des années en dessous du prix du marché », relèvent les auteurs du rapport. Quant à la prime dont disposent les producteurs pour leur participation au programme Fairtrade, elle ne semble pas avoir un « impact significatif » sur leur revenu : « Les paysans reçoivent 200 dollars de plus pour une tonne de cacao, ce qui correspond à une majoration de revenu d’environ 10%. » Mais les coûts de la certification sont élevés pour le producteur, même si l’intégralité de sa production ne peut pas être certifiée. « Au mieux,
      le bénéfice net des primes est donc
      incertain. »

      La Déclaration de Berne relève aussi des problèmes relatifs aux dysfonctionnements des coopératives et au déroulement des audits en Afrique de l’Ouest.
      L’organisation n’en défend pas moins le principe du commerce équitable et suggère des pistes de réformes pour obtenir un label qui améliore véritablement le niveau de vie des bénéficiaires : « Il faut une amélioration des audits, un meilleur accompagnement des paysans qui collaborent avec le label et une augmentation importante du prix minimum garanti et du montant des primes », estime Andrea Hüsser, de la Déclaration de Berne.