Joumana Haddad est responsable des pages culturelles du quotidien libanais An Nahar1. Elle enseigne à l’université libano-américaine de Beyrouth3, et elle est par ailleurs la rédactrice en chef de Jasad, une revue en langue arabe spécialisée dans la littérature et les arts du Corps4. Elle fut l’administratrice de l’IPAF5 ou Booker arabe, un prix littéraire récompensant un roman arabe1, de 2007 à 2011, et elle est à présent membre du comité qui gère le prix.
Elle a déjà publié plusieurs recueils1. Ses livres ont été traduits et publiés en divers pays1. Parlant sept langues, elle a aussi publié plusieurs ouvrages de traduction, dont une anthologie de la poésie libanaise moderne en espagnol, parue en Espagne comme dans divers pays d’Amérique latine1, ainsi qu’une anthologie de 150 poètes s’étant suicidés au XXe siècle.
Pour son livre En compagnie des voleurs de feu, elle a interviewé un grand nombre d’écrivains parmi lesquels Umberto Eco, Paul Auster, Yves Bonnefoy, Peter Handke, Elfriede Jelinek.
Joumana Haddad fait partie du comité6 des directeurs de DOT Lebanon (une NGO qui vise à l’autonomisation économique des femmes dans les zones rurales), ainsi que du comité7 des conseillers de MARCH Lebanon (une NGO qui lutte pour laliberté d’expression au Liban).
Joumana Haddad sur le tournage du film Qu’est ce qui se passe ? en 2009.
En 2009, elle a coécrit et joué dans un film de la réalisatrice libanaise Jocelyne Saab (Qu’est ce qui se passe ?8). Elle a aussi participé à un documentaire du réalisateur Nasri Hajjaj, sur le poète palestinien Mahmoud Darwish.
Elle a obtenu le prix du journalisme arabe en 20069,10.
En octobre 2009, elle a été sélectionnée parmi les trente-neuf auteurs arabes de moins de 39 ans considérés comme les plus intéressants11.
En novembre 2009, elle a reçu le Prix international Nord-Sud de la Fondation italienne Pescarabruzzo dans la catégorie poésie12.
En février 2010, elle a reçu le Prix de la fondation Métropolis Bleu pour la littérature arabe à Montréal13.
En août 2010, elle a reçu le Prix Rodolfo Gentili à Porto Recanati, Italie14.
En novembre 2012, elle a reçu le Prix Cutuli pour le journalisme à Catania, Italie15
En juillet 2013, elle est nommée ambassadrice honoraire de la culture et des droits de l’homme de la ville de Naples dans la Méditerranée par le maire Luigi de Magistris16.
En février 2014, elle a reçu le Prix17 de la Carrière Poétique décerné par la fondation Archicultura en Italie.
Joumana Haddad réalise aussi des collages d’art18.
Et puis c’est bien connu, « nul·le n’est prophète en son pays ». Le fait de ne pas être reconnue dans son pays natal ne signifie pas pour autant qu’elle soit médiocre.