Syrie et présidentielle. Joumblatt rentre déçu de Paris. Où l’on découvre (presque) que l’Élysée partage les lubies du 14 Mars libanais face à la #propagande_chiito-américaine. (L’expression amusante du jour : Hollande et « sa capacité à influer sur la situation au Liban ».)
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Cette visite de Joumblatt a eu de modestes résultats politiques. Ce fut une simple concertation et des échanges d’idées sans que Hollande ne montre sa capacité à influer sur la situation au Liban et sans donner la moindre réponse satisfaisante. Après un entretien de 45 minutes, le leader du Parti socialiste progressiste a quitté l’Elysée sans la moindre lueur d’espoir lui permettant de dissiper ses craintes sur la double situation politique et sécuritaire. Ni les assurances du chef de l’Etat français sur l’impossible dialogue avec le régime syrien, ni sur le fait que les Renseignements français n’ont pas l’intention de poser les jalons d’une stratégie sécuritaire ou politique avec le régime syrien. Si Hollande a montré un accord avec Joumblatt sur les déclarations de Kerry concernant les négociations avec Assad qu’il qualifie « d’embarrassantes » pour la France, les inquiétudes vis-à-vis de la politique iranienne dans la région ont accru la tension de Joumblatt, qui a entendu à l’Elysée des plaintes et de la colère contre l’expansion iranienne, sans obtenir une réponse apaisante sur de possibles interventions. Il a senti chez son hôte une sorte de capitulation devant le destin qu’imposent les Etats-Unis face à la stratégie iranienne.