Rémi Gendarme

Auteur-réalisateur de films documentaires et par ailleurs, mais vraiment ailleurs, on peut dire en plus, en tout cas pas en moins porteur d’un handicap.


  • J’arrête ce cycle Pialat. Je n’en peux plus. C’était bien, c’était beau, l’image et tout mais bon comme disent mes amis bordelais « m’ment donné... ».
    Je ne regarde jamais de série, jamais jamais. Oui, on m’a déjà dit : C’est comme les flics, y en a des biens. Tu parles ouais. Le prince de Bel air, ça va bien 5 minutes, un m’ment donné...
    J’ai donc choisi de regarder ce que l’on appelait pas encore série mais plutôt téléfilm. Je sentais bien qu’il aimait beaucoup son enfance nue. J’ai pas lu sa bio mais je me dis que c’était un peu lui et que Maurice se sentait juste quand il filmait du temps qui passe. Du temps de l’enfance. Interminable. Du trois fois rien et du presque tout. Même la guerre, il n’a pas grand chose à en dire tant il aime à filmer sa famille d’accueil. J’exagère un peu car il y a quelques beaux sous-entendus simples et violents.
    Et bien sûr une histoire sur 7 heures permet plus de choses et quelques petites larmes. Tout est amplifié : ceux qui nous manquent, nus manquent vraiment. Ainsi, les retrouvailles nous déchirent. Et un jeune homme rencontré pendant trois heures qui s’en va pour ne jamais revenir est un déchirement.
    https://www.youtube.com/watch?v=i_H8fkH87ek

    #critique_a_2_balles #Maurice_Pialat #La_maison_des_bois #cinéma #1971