Rémi Gendarme

Auteur-réalisateur de films documentaires et par ailleurs, mais vraiment ailleurs, on peut dire en plus, en tout cas pas en moins porteur d’un handicap.


  • Charmants Garçons, Henri Decoin, 1957
    Au départ, comme souvent, il y a un jeu, un pari. Est ce que je peux voir la filmographie entière de mon idole Jean-Pierre Marielle. Alors bon je sais bien qu’il a dû commencer par des troisièmes rôles. J’y suis prêt. Et puis en même temps je ne le connais pas bien ce cinéma d’"une certaine tendance du cinéma français"...
    C’est ça que j’adore. Les grosses merdes d’aujourd’hui, je les connais, on en bouffe plein même quand on veut pas. Mais pour le passé j’ai tendance à ne connaître que les films qui ont fait date et qu’on nous a montrées à la fac. Mais les grosses merdes du temps jadis... C’est tout aussi cultivant. Et bien voilà, ça c’était une grosse merde. Une petite comédie très très très bavarde avec des situations cocasses et son lot de misogynie qui passe comme dans du beurre. L’héroïne se retrouve quand même dans la même chambre qu’un gros allemand qui veut lui donner beaucoup d’argent et produire son spectacle à condition qu’elle couche avec lui. La situation est glauquissime et d’autant plus dégueulasse que ce glauque n’est pas dans le film. Pour le film, c’est une situation cocasse. Et puis d’un coup elle s’en sort « Paf » avec une pirouette de scénario... Gerbant.

    Et Marielle... Cette route sera longue sur les premiers pas de l’ami Jean-Pierre. Il est bien au générique mais je mets au défi quiconque de me dire à quel moment il apparaît dans le film.

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