Goom

Techno // Infos // Vidéo // Audio // Etc.

  • «Nos femmes»: quand le cinéma français rigole des violences conjugales | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/101423/nos-femmes-violences-conjugales

    Mais le problème de Nos femmes, c’est surtout son pitch. Soit l’adaptation par Richard Berry d’une pièce de théâtre elle-même commise par Eric Assous et déjà mise en scène par Richard Berry, qui y campait aussi le même personnage.
    Max (Richard Berry), Paul (Daniel Auteuil) et Simon (Thierry Lhermitte) sont des amis de trente-cinq ans. Une amitié virile à base de virées en mer, de parties de cartes et de daubage sur leurs femmes respectives. Justement, les trois amis ont rendez-vous chez Max pour une partie de cartes. Simon arrive à la bourre et il a une bonne excuse : il a buté sa femme. Techniquement, il l’a étranglée après une dispute. Sans grande surprise, le film tient alors sur un dilemme pas du tout éculé : jusqu’où peut-on aller par amitié ?
    Mais badaboum ! Rebondissement ! Yeux qui roulent ! Alors que les deux copains envisagent après moult atermoiements (et blagues de merde) d’aider Simon en lui fournissant un alibi, Paul découvre que Simon couche avec Pascaline, sa fille (de Paul, la fille, pas de Simon).
    SPOILER : à la fin, on découvre qu’Estelle (la femme de Simon censée être morte sur le tapis du salon) n’est pas du tout morte en fait. Même qu’elle est allée porter plainte à la police.
    Voilà.
    Si à ce stade vous ne voyez pas quel est le problème de fond de ce film, c’est que vous êtes Richard Berry. Sinon, vous aurez sans doute noté que l’histoire repose sur une affaire de violence conjugale. Et qu’il s’agit bien là d’une comédie : un homme tue sa femme de ses propres mains —> pluie de gags.

    #violence_conjugale #femmes #cinéma