« àtrèspluslàlàbas », requiem pour Carol Shapiro _
« pour garder la trace du vent sur les dunes
de somewhere » « avant de livrer la nuit
aux flambeurs de lune, » je cherche Carol
il fait minuit ce jour « où vont les saisons » ?
où es-tu passée ? dans quel enfouir dans quel
effacement tes fragments de l’incertitude
Carol dans quelle totalité inimaginable
flambent les matières les pigments les lignes
dont tes mains dégouttaient sous nos yeux ici
de quelles dunes de somewhere me parlais-tu
enfin ? — te voilà dé- livrée : à quoi ?
bunch, radiant bunch irradie la caravane
de nos pas la terre sous nos pas aura maintenant
ces couleurs les tiennes dans ma gorge fendue
se surimpriment éclipse et ta respiration
toujours « même si l’ombre rattrape le mot »
c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2015, LAL1.3.
les citations sont des mots de Carol, @caravancafe
tirés de nos discussions jeux sur twitter la nuit souvent
il y a déjà trop longtemps..