Monolecte 😷🤬

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • En dehors du stade : l’inscription des supporters « ultras » dans l’espace #urbain - Métropolitiques
    http://www.metropolitiques.eu/En-dehors-du-stade-l-inscription.html

    Se revendiquant d’un mouvement apparu dans les années 1960 dans les stades italiens et présent en France depuis le milieu des années 1980, les supporters « ultras » sont membres de groupes constitués, pour la plupart, en association de loi 1901. Les plus actifs sont majoritairement des hommes jeunes (de 15 à 35 ans) issus de la classe moyenne. Chaque groupe ultra possède un nom et des emblèmes qui lui sont propres. Contrairement aux associations traditionnelles de supporters, ils revendiquent fortement leur autonomie par rapport au club. Leur fonctionnement repose sur une structure hiérarchisée et des activités organisées : la principale d’entre elles est l’animation de la tribune à l’aide de chants, de gestuelles (agiter et lever les bras, sauter, se prendre par les épaules), mais aussi de tambours, de drapeaux, d’étendards, de banderoles, souvent mobilisés dans le cadre de tifos [1]. Par ailleurs, les principaux groupes ultras rédigent un « fanzine » [2] et produisent du « matos » [3] qu’ils vendent lors des matchs. Ces activités sont préparées au local du groupe, au sein duquel les membres actifs se retrouvent quotidiennement. L’ensemble des groupes ultras français partagent ainsi une même culture, des valeurs et une organisation communes. Ils occupent les tribunes populaires des stades, presque toujours situées derrière les buts [4] (Bromberger 1995 ; Mignon 1998 ; Hourcade 1998).

    #territoire #ville