Et là, Lina Khatib vante la prestation du chef d’Al Qaeda comme « un exemple de pragmatisme », et Thomas Pierret l’« influence relativement modératrice sur Al-Nosra » du Qatar. Et « ce tournant a été initié […] par l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar ».
Tout ce charabia (de l’AFP) signifierait qu’en pratique, quand on soutient, arme, organise ces groupes et qu’Al Qaeda progresse et risque de conquérir Damas, c’est un tournant vers la… modération et le pragmatisme. #moi_j'y_crois
▻http://www.lepoint.fr/monde/al-qaida-en-syrie-veut-apparaitre-plus-presentable-28-05-2015-1931888_24.php
Pour Lina Khatib, les messages de Jolani sont « un exemple de pragmatisme » qui démontrent qu’Al-Nosra « a des ambitions politiques » et ne veut pas seulement être considéré « comme une organisation extrémiste islamiste ».
Ce tournant a été initié, selon les experts, par l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar en échange d’un appui plus fort aux groupes d’opposition syriens.
Le Qatar, en particulier, « a une influence relativement modératrice sur Al-Nosra et cela était particulièrement clair dans l’interview », explique Thomas Pierret, expert de l’islam en Syrie à l’université d’Edimbourg.
Je note à nouveau que l’article gomme totalement l’affreuse parlance religieuse pourtant omniprésente.