En quoi cette directive, qui doit être soumise à un premier vote en commission du Parlement européen le 16 juin, est-elle dangereuse pour la liberté d’informer ?
Dans ce texte, ce sont les entreprises elles-mêmes qui diraient ce qui relève ou non du « secret des affaires ». Les juges saisis se transformeraient en rédacteurs en chef qui décident de l’intérêt ou non d’une information. Et c’est encore les entreprises qui détermineraient leur préjudice éventuel et leurs propres dommages et intérêts, qui se chiffreraient sans doute en millions d’euros ! On marche sur la tête. Je comprends que les entreprises aient envie de protéger leurs secrets industriels. Mais là, ça va vraiment trop loin.
Selon la Commission, c’est pour mieux protéger les PME ...
Vaste blague. Vous avez vu les entreprises qu’elle a consultées pour la rédaction du texte ? Alstom, Air Liquide, General Electric, Michelin, Nestlé, Safran... Pas vraiment des PME ! C’est d’autant plus agaçant que, dans le même temps, ni les représentants de la presse, ONG lanceurs d’alertes n’ont eu voix au chapitre. Rien non plus sur la protection des sources, qui deviendraient aussi victimes d’un tel système.
The tendency in existing systems for massive centralised investment by corporations and governments, give priority to getting more energy out of lower grade non-renewable resources (eg. tar sands, coal and uranium) and biofuels from industrial agriculture and forestry. “Breakthrough” technologies provide the constant promise of a better future but much of the investment in energy harvesting accelerates global warming, at least in the short term.
►http://www.futurescenarios.org/content/view/28/48/index.html